L'Arche de
Noé,
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Etait-il possible à Noé de construire l'arche, seul avec ses 3 fils ?La Bible nous dit que Noé était agé de 500 ans quand il reçut de Dieu l'ordre de construire l'arche. 2 ans plus tard (Genèse 11:10), naissait son fils aîné Sem, puis Cham, puis Japhet (Genèse 5:32). Enfin, 100 ans plus tard, à l'âge de 600 ans, Noé reçut l'ordre de rentrer dans l'arche achevée avec sa famille (Genèse 7:6). 100 années étaient-elles suffisantes pour construire cette arche ? Voici le calcul moyen qu'a réalisé un artisan charpentier professionnel, Gaël Urtin, qui construit des fustes (maisons en bois rond) selon les méthodes traditionnelles : aucun clou, aucune vis ne sont utilisés, tous les bois étant assemblés au millimètre près et enchevêtrés les uns dans les autres par le taillage des bois. Sur la photo ci-dessus, une des fustes traditionnelles construites par Gaël Urtin (Ces maisons sont en fait les fameuses maisons des "cows-boys"...). Pour une arche de bois de 137 m de long, par 14 m de haut et 23 m de large, en comptant les 3 planchers des étages et le toit, il faut disposer de 51 238 mètres linéaires de bois (poutres d'un diamètre moyen de 45 cm, section carrée de 32 cm). Ces 51 238 mètres linéaires représentent une forêt sur pied de 3 740 arbres d'au moins 15 à 20 mètres de haut. Dans chaque arbre, on taille une poutre de 13,70 m de longueur en moyenne. Le cubage total de bois à travailler est de 9 668 m3 de bois rond. Avec les méthodes traditionnelles de l'époque de Noé (scies et haches seulement), 3 ou 4 hommes (Noé et ses 3 fils en l'occurence) pouvaient réussir à traiter au minimum 1 arbre entier en 8 jours (2 jours pour l'abbattre, l'élaguer et le débonder, 3 jours pour l'écorçer et l'équarrir, 3 jours pour la manutention sur le chantier, le taillage et la mise en place.) Selon ce calcul moyen, à raison de 6 jours de travail par semaine, sur une période de 1 200 mois (soit 100 années), 3 ou 4 hommes auraient effectivement réussi à traiter 3 740 arbres. Sachant que Noé a pu travailler avec ses 3 fils, qu'en outre ils étaient dotés d'une force physique supérieure à la nôtre (Noé vécut 950 ans - Genèse 9:29, Sem 600 ans - Genèse 11:11), et qu'enfin Dieu a pu les soutenir dans cette mission, il est plausible à 100 % que Noé ait réussi sa mission seul avec sa famille (et même en moins de temps que 100 années !)... Note : En calculant la date à laquelle Dieu envoya le déluge sur la terre, calcul réalisé grâce à l'étude de la chronologie des patriarches de Adam à Noé, on s'aperçoit que Dieu a déclenché le déluge 6 mois après la mort du dernier patriarche. L'Arche pouvait donc être finie depuis un certain temps déjà...(voir la chronologie des pasteurs de la Bible de Genève de 1669, disponible sur cdroms...plus d'infos sur cette bible d'étude du XVIIe siècle). |
Certains soulèvent également la difficulté de rassembler deux spécimens de chaque espèce et de les faire entrer dans l'arche. Toutefois, le récit de la Genèse nous dit que c'est Dieu qui rassembla les animaux et qui les fit entrer vers Noé deux par deux dans l'arche. (Genèse 6: 20)
Certains pensent que les problèmes n'ont vraiment surgi qu'une fois que tous se sont trouvés à bord, puisqu'il n'y avait que huit personnes pour nourrir, aérer, abreuver et nettoyer cette immense ménagerie pendant 371 jours. Toutefois, bien des savants pensent que les animaux ont pu tomber dans un état de léthargie, qui est une faculté latente d'hibernation qui existe dans presque toutes les espèces animales. Peut être cette faculté s'est-elle surnaturellement intensifiée pendant ce voyage.
Avec leurs fonctions physiques réduites à un minimum, les animaux auraient nécessité beaucoup moins d'attention. Conclusion Lorsqu'on considère tous les faits, il devient évident que la science ne prouve pas du tout que le récit de l'arche. de Noé était un mythe ou une invention.
Les faits prouvent que l'arche de Noé était assez grande pour transporter le nombre d'espèces animales qu'il fallait pour repeupler la terre après le déluge, et que Noé et les membres de sa famille étaient parfaitement capables de s'occuper de ces animaux pendant le temps qu'ils ont passé dans l'arche. Le déluge que Dieu a envoyé au temps de Noé était un jugement du péché sur la terre entière.
Dieu a détruit le monde de cette époque à cause de la méchanceté de ses habitants. Lorsque nous observons la nature et que nous y voyons les témoignages du déluge, Dieu nous rappelle qu'Il juge le péché. Il nous rappelle aussi qu'Il sauve de ce jugement tous ceux qui Lui font confiance. Dieu nous promis qu'Il ne détruirait plus jamais la terre par un déluge, mais qu'Il lui a réservé un autre jugement à venir. Jésus-Christ est venu dans le monde pour mourir pour nos péchés et pour rétablir la communication entre Dieu et l'homme... nous n'avons donc pas à craindre Son jugement. Noé a supplié les hommes de son époque d'avoir foi en Dieu. Mais ils ne l'ont pas écouté, et Dieu a fermé les portes de l'arche. Maintenant, Christ supplie une deuxième fois les habitants du monde de se confier en Dieu. Répondras-tu à Son appel, pour échapper au jugement à venir? À toi de décider. Par la foi, Noé, divinement averti des choses qu'on ne voyait point encore, fut rempli de crainte, et construisit une arche, pour le salut de sa famille; par elle il condamna le monde, et devint héritier de la justice qui est selon la foi. (Hébreux 11:7).
Un deuxième article sur l'Arche de Noé
par Jacques Pâquette (texte légèrement condensé et reproduit à partir d'un enregistrement audio).
"L'an 600 de la vie de Noé, au second mois, le dix-septième jour du mois, en ce jour-là, toutes les fontaines du grand abîme se rompirent, et les écluses des cieux s'ouvrirent. Et le déluge fut sur la terre 40 jours, et toutes les montagnes qui étaient sous tous les cieux furent couvertes." (Genèse 7:11,17,19)
Quel rapport peut-il y avoir entre un événement de la Bible survenu il y a si longtemps (à savoir un déluge ayant inondé notre planète) il y a de cela plus de 4350 ans, et les jours actuels ? Nous avons de cet événement deux enseignements bien utiles à tirer. Tout d'abord, le fait que le monde de ce temps-là ait été détruit par un déluge universel, à cause de la méchanceté et de la violence des hommes, nous fait réfléchir sérieusement sur le danger qui plane maintenant au-dessus du monde actuel.
Deuxièmement, s'il nous est possible d'être pleinement assurés qu'un événement de la Bible aussi extraordinaire que le déluge est vrai, ceci va nous pousser à prendre très au sérieux les mises en garde du Nouveau Testament, et à croire enfin que la Bible est vraie et que rien de ce qui y est écrit ne l'a été à la légère.
En nous laissant instruire par cet exemple du passé, essayons de voir dans quelle mesure tout ce que la Bible nous raconte de cet événement, est réellement arrivé. Les faits : la Terre parle. La Bible nous dit qu'à l'époque de Noé, les hommes avaient "rempli la terre de violence", tout comme ils l'ont fait de nos jours. Quelle en fut la conséquence, toujours selon la Bible : " Parce que toute chair avait corrompue sa voie sur la terre, Dieu annonça à Noé qu'au moyen d'un déluge, il allait détruire ce monde d'hommes violents. Noé devait bâtir une arche immense, pour sauver sa famille et toutes les espèces d'oiseaux et d'animaux terrestres. Puis, Dieu fit tomber les eaux du déluge, qui couvrirent les montagnes les plus élevées. De tous les hommes, seuls survécurent ceux qui avaient pris place dans l'arche, c'est-à-dire Noé et sa famille. " (voir Genèse 6.12-13;7.1-24).
Des preuves solides nous permettent d'en être convaincus. Le déluge en effet, a laissé, en plus des preuves d'un changement de climat, les traces d'une brusque dévastation sur toute la surface du globe.
Écoutons à ce sujet un scientifique, monsieur Hapgoog : "L'une des grandes destructions de vie se produisit à la fin de la dernière période glaciaire. D'après la datation des carottes prélevées au fond de la mer de Ross, la dernière période glaciaire ne commença qu'il y a 6000 ans. Des bouleversements gigantesques ont enfoui des fossiles bien au-dessous de matériaux terrestres énormément plus vieux qu'eux. Il y a des signes indiquant que de grandes étendues de la Terre furent inondées en quelques temps." (Revue Newsweek, 23 décembre 1963).
Le caractère instantané
de cette catastrophe universelle, nous est révélé par l'état des restes
des animaux retrouvés dans la région arctique, où des millions de bêtes
ont été, à une époque géologique assez récente, tuées subitement et instantanément
congelées dans la boue et la glace du sous-sol arctique.
On dirait que des troupes d'animaux qui paissaient ou chassaient ont été
subitement soulevées par un énorme ras-de-marée et déposées sur des bandes
de terre le long du nord du Canada, de l'Alaska et de la Sibérie. Elles
sont toujours là par millions, sous forme de tas d'ossements de chair
et de fourrure. Souvent il s'agit d'espèces qui normalement ne vivaient
pas ensemble.
La façon dont ils ont été ensevelis, laisse supposer qu'ils sont tous morts en même temps, et qu'ensuite ils ont été transportés pêle-mêle par des forces très grandes. Le docteur Frank Hibbon, professeur d'archéologie au Nouveau-Mexique, a visité cette région au cours d'une expédition ayant pour but l'étude des mammouths de l'Alaska. Il a observé à propos de la confusion des restes gelés de chevaux, de bisons, de tigres dents-de-sabre, de lions, de cerfs, d'ours et de mammouths :
"Nous trouvons aussi parmi la boue d'Alaska, des preuves de bouleversements atmosphériques d'une violence extraordinaire ! Les mammouths et les bisons étaient également déchiquetés et tordus, comme par une main cosmique, sous l'effet d'une colère céleste. On dirait que, sous l'effet de quelque catastrophe, tout l'univers animal et végétal de l'Alaska a été soudainement congelé sur place, dans toutes les attitudes de la mort. Des pattes, des corps, des têtes, des fragments, ont été trouvés entassés ou dispersés, des animaux déchiquetés ont été projetés à travers la campagne, bien qu'ils eussent peut-être pesés plusieurs tonnes."
Dans son ouvrage "LA TERRE CETTE INCONNUE", François Derrey, fait état du même phénomène et ajoute : "Les fosses de l'Alaska ne constituent pas un cas isolé. On a retrouvé de par le monde les traces de nombreux tas de cadavres de ce genre, où s'entassent les restes broyés de milliers d'animaux."
Dans l'océan Arctique, au large de la Sibérie, il y a des îles dont l'une, Liedkoff, semble être entièrement composée de défenses et d'ossements de grands mammifères. Elle est entourée de corniches sous-marines formées elles aussi d'ossements.
Dans les grottes et sur les collines d'Europe Centrale, des ossuaires de différentes espèces d'animaux (Rhinocéros, chevaux, lions, cerfs, horoxs, loups) tous massés ensemble, sont une preuve des plus convaincantes de la soudaineté du Déluge. Manuel Vélikovsky, nous décrit dans l'un de ses ouvrages ("MONDES EN COLLISION"), les effets de cette catastrophe dans le monde entier : "En de nombreux points de la terre, sur tous les continents, on a trouvé entremêlés les ossements d'animaux marins, d'animaux polaires et d'animaux tropicaux... . Sur les hautes montagnes et dans les mers profondes, nous trouvons d'innombrables signes d'un grand bouleversement ancien."
Le caractère universel d'un désastre préhistorique et la disparition apparemment inexplicable d'espèces entières, a été commentée par Charles Darwin, à la suite des recherches zoologiques qu'il a effectué pour "L'ORIGINE DES ESPECES". Il écrivait :
"L'esprit, ne peut s'empêcher de croire à quelque grande catastrophe. Mais pour détruire ainsi des animaux grands et petits, en Patagonie du Sud, au Brésil, sur la Cordillère du Pérou, en Amérique du Nord jusqu'au détroit de Béring, il a fallu que toute la base du globe terrestre soit secouée."
Ces indices sont exactement ceux qu'on s'attendrait à trouver, après la chute d'une immense voûte de vapeur d'eau. Les régions polaires furent brusquement plongées dans un état de gel intense les animaux qui se trouvaient dans cette région ou tout près périrent gelés sur place. Ceux qui se trouvaient ailleurs furent ensevelis en très grand nombre, sous des amas de terre et des débris.
Ces faits ne peuvent s'expliquer ni par une mort naturelle, ni par noyade normale, ni par la mort à la suite d'une maladie. Ils ne deviennent compréhensibles que dans la perspective d'un déluge universel, accompagné d'un changement de climat quasi instantané.
S'il y a eu un déluge universel, on peut s'attendre à ce que le souvenir d'une telle catastrophe se soit longtemps conservé parmi les hommes. Les histoires ayant trait au Déluge qui nous sont parvenues de l'antiquité, prouvent que dans toutes les parties du monde la race humaine s'est souvenue d'une époque de grande inondation et destruction.
Dans presque toutes les traditions, Dieu ou une divinité particulière, voulait détruire la race humaine toute entière à l'exception de quelques individus et tout recommencer. Les péchés varient très peu d'une légende à l'autre. Les raisons données sont généralement que l'homme était devenu trop orgueilleux et n'obéissaient plus à la volonté divine, trop corrompus et trop violents, et que, selon les termes de la Bible, "son coeur ne formait que des mauvais desseins à longueur de journée".
Le récit biblique du Déluge est confirmé par les histoires de déluges des chinois, des grecs, des britanniques et des mexicains. Le récit appelé "l'épopée de Gilgamech" relatant un déluge très semblable à celui de la Genèse, raconte comment le héros du déluge, Upnapishtin (Noé), échappa à la destruction totale de l'humanité. On a trouvé aussi une autre histoire de Déluge écrite en sumérien, langue qui est antérieure à la fois à l'assyrien et au babylonien.
Sir James Frazer, anthropologue renommé, a recueilli des traditions sur le déluge dans les endroits les plus reculés et les plus variés, tels que les Iles-sous-le-Vent, le Bingual, la Chine et la Malésie.
En 1872, un archéologue amateur du nom de Georges Smith, réussit à reconstituer des tablettes brisées que l'on avait retrouvé dans le sol à l'emplacement de l'ancienne Ninive (lieu où Noé construisit l'arche). Ces tablettes remontant à plusieurs milliers d'années, racontaient l'histoire du déluge et confirmaient le récit de l'Ancien Testament jusqu'au plus petit détail. Ces tablettes ont dû être écrites alors qu'on se souvenait encore de façon très nette du déluge.
Plusieurs peuples dans le monde entier possèdent des traditions d'un grand déluge, auquel seuls quelques élus survécurent. Le livre "Cible : La Terre", déclare à ce propos : "Dans le cours normal des événements, les inondations ne ¦ont pas générales et étendues au point de donner naissance à un déluge universel qui aurait tout exterminé.
Pourquoi des peuples vivant loin de la mer dans une région sèche et montagneuse comme le Mexique ou l'Asie Centrale, possèdent-ils la légende d'un déluge ? Le caractère universel de l'histoire du déluge, est un des meilleurs arguments en faveur de son authenticité." (1953, pages 239 à 253)
Qu'est-il arrivé avec cette arche dont la Bible nous raconte qu'elle fut construite par Noé sous les instructions de Dieu pour échapper à la destruction ? Eh bien, elle existe toujours et elle repose dans une région presque inaccessible connue de l'homme depuis des millénaires.
Dans les cols enneigés du mont Arrarat, en Arménie, repose aujourd'hui enfouie dans le glacier de la montagne qui la garde jalousement, la seule relique qui a survécue au monde qui n'est plus : l'arche de Noé.
L'histoire biblique de l'arche venant toucher le sol dans les monts de l'Arrarat, a été crue dans l'ensemble du monde chrétien pendant presque deux mille ans et depuis plus longtemps dans d'autres civilisations encore plus anciennes : hébraïque, arménienne, syrienne, et mésopotamienne.
Des auteurs de l'Antiquité et du Moyen-Age parlaient de l'arche de Noé sur le mont Arrarat, comme d'un fait accepté par tous. En effet, à cette époque, on pouvait facilement voir l'arche en grimpant assez haut. Parfois même, la silhouette noire de l'arche était visible de la plaine sur le fond blanc de la neige. Parmi ces auteurs de l'Antiquité, Épiphane de Salamine, allait même jusqu'à confirmer l'authenticité de sa foi dans les récits bibliques, par la présence de l'arche : "Aujourd'hui encore, on montre les restes de l'arche de Noé dans le pays des Kurdes.".
Un autre auteur, du 3e siècle av. J.-C., Bérossus le babylonien, nous informe que les gens escaladaient la montagne jusqu'à l'arche, et en grattaient les parois extérieures pour recueillir des plaques de poix (une substance résineuse qui recouvrait le bateau en entier). Le texte biblique en effet, nous précise que Dieu, lorsqu'il donna des instructions à Noé pour la construction de l'arche, lui dit : "Tu feras l'arche avec des loges, et tu l'enduiras de poix en dedans et en dehors." (Genèse 6:14).
Un historien juif du premier siècle bien connu, Flavius Joseph, était lui aussi convaincu que la présence de l'arche était vraie et réelle. Il note, dans l'un de ses écrits, que le nom d'une ville proche de la montagne, Nakhchevan, veut dire en arménien "lieu d'accostage" (l'Arrarat se trouve en Arménie) ; et il ajoute : "Car c'est là que l'arche a touchée terre. Les arméniens en montrent des reliques jusqu'à ce jour."
Marco Polo, ce voyageur italien infatigable, nous a laissé cette réflexion sur son passage à travers l'Arménie, et cela au 13e siècle ap. J.-C. : "Et vous devriez savoir que dans ce pays d'Arménie, l'arche de Noé repose toujours au sommet d'une haute montagne si constamment couverte de neige, que personne ne peut l'escalader. La neige ne fond jamais, à chaque chute elle devient plus profonde." En effet, le glacier de la montagne en certains endroits, a présentement atteint une épaisseur variant de 100 à 150 pieds.
Et il est ainsi fort possible que l'épave de l'arche soit enfouie à l'intérieur de cette masse énorme de glace, ou même dans l'une ou l'autre des énormes crevasses qui se forment de temps à autre. Il semble que les prises de vue récentes ayant été prises à bord d'avions ou d'hélicoptères, ont probablement été réalisées pendant des périodes de sécheresse, qui ont fait fondre la glace et dégager les restes de l'arche, ou encore à la suite de tremblements de terre. En effet, depuis le début du 20e siècle, de fréquents tremblements de terre ont changé l'aspect des lieux sur la montagne.
Au mois de mai 1883, un séisme a ouvert une partie de la montagne et a dégagé l'arche. Des fonctionnaires de la Turquie venus dans cette région pour évaluer les dégâts commis par le séisme, ont pu très bien voir une partie du bateau. Ceux-ci racontèrent avoir découvert une immense masse de bois foncé sortant d'un glacier, d'une hauteur de 12 à 15 mètres environ (la hauteur de l'arche construite par Noé était de 30 coudées, c'est-à-dire 15 mètres environ).
Il était impossible d'en mesurer la longueur, tout simplement parce qu'une partie du bateau était enfoncée sous la glace. Un membre anglais de la commission inspecta l'intérieur de l'arche, et découvrit qu'elle était divisée en une série de compartiments de 5 mètres de haut. L'exactitude de cette observation est frappante, lorsque l'on sait que Noé fit 3 étages à l'intérieur de son arche (trois fois 5 mètres nous amène à 15 mètres ou 30 coudées).Finalement, après avoir regardé sous tous les angles ce vaisseau congelé sur la montagne, cette commission publia la nouvelle qu'elle avait retrouvé l'arche de Noé.
Une revue de Los Angeles, le "New Eden", publia en 1940 le récit étonnant de deux aviateurs russes, Lesin, et le premier lieutenant Zabolotsky, tous deux du troisième détachement de l'air des forces aériennes impériales, affectés à la fin de l'été 1916 à une base située à 40 km au nord-ouest du mont Arrarat. Voici un extrait de leur récit :
" Après 2 ou 3 km autour du sommet enneigé, puis un vol plané rapide et prolongé le long de la face sud, nous découvrîmes soudain un lac gelé, un vrai joyau bleu comme un saphir. Nous tournâmes en rond, puis revînmes pour jeter encore un coup d'oeil. Soudain, mon compagnon se retourna brusquement et hurla quelque chose, surexcité, en me montrant la décharge du lac. ... Quelle curieuse embarcation, conçue comme si le constructeur se fut attendu à ce que les vagues la recouvre constamment, et l'eut fabriquée pour qu'elle roule dans la mer comme un tronc d'arbre ! me dis-je. ... Nous sommes descendus aussi bas que le permettaient les règles de sécurité. En nous approchant, nous fûmes surpris par ses dimensions colossales, car elle était longue comme un pâté de maison et d'une taille comparable aux navires de guerre d'aujourd'hui. Sur l'un de ses côtés près de l'avant, il y avait un grand encadrement de porte de près de 6 mètres carrés." Ceci est tout à fait conforme au récit de la Genèse qui nous précise cette instruction de Dieu à Noé : "Et tu placera la porte de l'arche sur son côté." (Genèse 6:16). " ... A notre retour, le capitaine nous posa quelques questions et finit par dire : "Emmenez-moi là-bas, je veux voir." Nous fîmes le voyage sans incident, puis retournâmes à l'aéroport. "Cette étrange embarcation, expliqua le capitaine, est l'arche de Noé. Cela fait presque 5 000 ans qu'elle se trouve là. Étant gelée pendant 9 ou 10 mois de l'année, elle ne pouvait pas pourrir."
Lorsque le capitaine envoya son rapport au gouvernement russe, il éveilla un intérêt considérable, et le tsar envoya deux compagnies spéciales pour escalader la montagne. On prit les mesures complètes, on fit des plans ainsi que beaucoup de photographies, et le tout fut envoyé au tsar. On découvrit que l'arche contenait des centaines de petites chambres, certaines pièces étant très vastes et très hautes de plafond. " La Parole de Dieu elle aussi, nous révèle comment l'intérieur de l'arche fut aménagé : "Tu feras l'arche avec des loges." (Genèse 6:14). " ...
Ces pièces étonnamment grandes étaient séparées en deux par une clôture faite de grands morceaux de bois, comme si elles avaient été destinées à contenir des réserves d'aliments d'animaux (fourrage, foin). D'autres pièces avaient tous les murs garnis de plusieurs rangées de cages, du genre que l'on voit aux expositions de volailles, avec cette différence qu'au lieu de grillage, elles avaient sur le devant des rangées de minuscules barreaux de fer. Tout était recouvert d'un épais revêtement ressemblant à de la gomme résineuse, et la construction du vaisseau portait la marque d'une civilisation très avancée.
Le bois utilisé était de la famille du cyprès et qui ne pourrit pas facilement ; ce qui, ajouté au fait qu'il a été gelé presque tout le temps, explique son état de conservation parfaite. L'expédition trouva sur le pic de la montagne au-dessus du bateau, les restes de morceaux de charpentes qui manquaient à l'un de ses flancs. Quelques jours après que l'expédition eut envoyé son rapport au tsar, le gouvernement était renversé et les bolcheviques prirent le pouvoir. Ce qui fait que le rapport ne fut jamais publié et a probablement été détruit. Telle était l'ardeur des communistes à détruire toute religion et toute foi en la vérité de la Bible ! "
Cet intérêt des Russes pour l'arche de Noé continua cependant pendant la Deuxième Guerre Mondiale. Un autre témoignage convaincant nous est parvenu de J Maskelin, commandant de l'armée soviétique pour le service de camouflage. Il vérifia ce que les officiers de l'air de l'armée impériale avaient rapportés en 1916, en envoyant un pilote faire un vol au-dessus du mont Arrarat. Le rapport fut positif. Celui-ci vit un grand navire enfoncé dans un lac gelé. De nouveau, une équipe de chercheurs fut envoyée sur les lieux, et leurs conclusions établirent que ce bateau ou cette barge était maintenant fossilisé et qu'il mesurait plus de 133 mètres de long La mesure de l'arche établie par la Genèse chapitre 6 verset 15 est de 300 coudées, c'est-à-dire 135 mètres.
En 1949, plusieurs pilotes américains stationnés sur une base d'aviation en Turquie, purent très bien voir l'arche. Le témoignage de ceci nous est parvenu par le lieutenant Greggor Schwinghammer, alors pilote de la 428ième escadrille de vols tactiques. Ce que ce pilote de l'US Air Force a vu sur le mont Arrarat du haut de son F100, coïncide exactement avec tous les autres témoignages que nous avons recueilli jusqu'à présent. Voici ce qu'il nous dit :
" Lors de ce vol que j'ai effectué au-dessus de l'Arrarat, nous étions très nerveux ; car nous étions très près de la frontière russe, des radars, et des systèmes de défense. ... Nous avons fait le tour du mont Arrarat en sens contraire des aiguilles d'une montre et, tout à coup, nous l'avons vue, couchée dans la neige sur une espèce de col. Ca ressemblait à une énorme barge rectangulaire échouée dans un ravin. Ma première réaction a été de me demander qui avait bien pu construire un bateau si haut dans la montagne. Lorsque nous l'avons survolé, j'ai pu voir qu'il était incliné, comme quelque chose de mobile qui était resté coincé là. La partie qui sortait de la neige et de la glace faisait de 10 à 13 mètres de large sur près de 33 mètres de long. L'embarcation était d'une couleur noirâtre. J'ai entendu dire plus tard que le glacier n'arrêtait pas de glisser vers le bas de la montagne, et que c'était pour ça que l'arche était visible de temps en temps."
Tous les autres pilotes de l'escadrille voulaient y aller et ont couru des risques simplement pour l'apercevoir. Presque tous les pilotes de cette escadrille l'ont survolé au moins une fois.
Entre 1950 et 1970, beaucoup d'expéditions ont été organisées pour explorer le mont Arrarat. De nombreux alpinistes, voulant escalader la montagne, sont morts ou ont tout simplement disparus ; car, les dangers qui entourent l'escalade de cette montagne sont nombreux : les avalanches imprévisibles, les orages, les chutes de pierres, la neige et la glace, des fissures qui s'ouvrent tout à coup dans la glace. On comprend donc plus facilement pourquoi ces tentatives pour atteindre l'arche ont souvent été sans résultats ! Toutefois, l'un d'entre eux, un alpiniste français, Fernand Navarra, à force de persévérance et de courage a vu ses efforts récompensés. Il dut s'y prendre à 3 reprises ( 1952, 1953, et 1955) avant de découvrir finalement, en creusant dans la neige très haut dans la montagne en 1955, des morceaux de poutres en bois sculpté. Un test de contrôle au carbone 14 et plusieurs analyses scientifiques dans différents laboratoires européens, le data de 4 000 à 5 000 ans, précisément à l'époque du Déluge selon la science et selon la Bible.
Le 31 juillet 1969 à 11 heures 15, avec l'équipe américaine "Search", Fernand Navarra découvrit à nouveau du bois provenant de l'arche. Celui-ci publia un compte-rendu de ses premières découvertes dans un volume intitulé "J'ai Touché L'arche De Noé", paru en 1956.
En 1974, Harold Cumming publia une photographie prise par un satellite de la Technologie Des Ressources Terrestres (ERTS), à 720 km au-dessus du mont Arrarat. Le cliché montrait un objet non identifié sur le flanc de la montagne. D'après le sénateur Frank Moss, qui était à cette époque président du comité sénatorial pour les questions spatiales, l'objet avait sensiblement la taille et la forme de l'arche de Noé.
CONCLUSION
Compte tenu de tous les faits présentés ici, il n'existe aucune raison valable de douter de la vérité de ce récit. Nous avons démontré simplement que chaque détail du récit biblique de l'arche de Noé et du Déluge est non seulement conforme à la science, mais aussi confirmé par les découvertes et les faits. Soyons donc plus prudents que ces gens qui se moquèrent de Noé, alors qu'il construisait son arche et les avertissaient de la destruction à venir (voir évangile de Matthieu, chapitre 24, versets 37 à 39). Et, n'oublions pas, que notre génération n'est pas différente de celle de Noé. Alors...
Signalons une autre étude scientifique sur les conséquences météorologiques et géomorphologiques du déluge : Gilles Bernier fait une synthèse bien documentée des conséquences du déluge sur la terre. Parmi les points étudiés :
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http://www.eternite.net/sciencefoi.jsp?id=8 |