CHAPITRE III.

DES PARTICULARITÉS DE, Là, BIBLE COMME RÉVÉLATION DE DIEU.

 

SECTION I. La Bible a pour objet de nous révéler Dieu et la nature humaine.

 

On peut considérer l'Ecriture-Sainte sous divers points de vue. Le plus important est celui qui nous la montre dans les relations de Dieu avec l'homme, de l'homme avec Dieu, de l'un et de l'autre avec l'oeuvre et le ministère du Rédempteur.

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§ 64. Dieu et l'homme. - La Bible nous révèle Dieu, son caractère et sa volonté. Cette volonté est écrite dans toutes les oeuvres de Dieu, et plus clairement encore dans la constitution de l'homme; mais nulle part elle n'est tracée aussi complètement que dans la Bible; et c'est là seulement qu'elle est préservée de toute altération.

On peut dire également que la Bible tout entière est le portrait de l'homme et de l'humanité, des individus et des peuples, sous toutes les formes de leur développement, de l'homme saint, tenté, tombé, dégénéré, racheté, croyant, incrédule, luttant , victorieux, régénéré. Elle commence avec l'homme dans le jardin d'Eden, ayant son Créateur pour ami; et après une histoire merveilleuse , elle nous le montre de nouveau dans la même intimité de son Dieu, non plus sur la terre et dans le paradis, mais dans le ciel , sa bénédiction perdue ayant été rachetée par l'incarnation et les souffrances du Fils de Dieu.

Plus généralement on peut dire de la Bible qu'elle est un immense bazar de faits , de préceptes et de doctrines spirituelles. Elle donne des détails authentiques sur l'histoire du monde depuis les temps les plus reculés , alors que les documents humains nous manquent on sont encore remplis de fables ; elle raconte l'occasion et les suites immédiates du premier péché, l'origine des nations et celle de la confusion des langues, Nous pouvons suivre ainsi le développement régulier et uniforme des principes par lesquels les hommes ont été gouvernés depuis le commencement, tous rendant témoignage de la sagesse et de la sainteté de Dieu, et des soins miséricordieux de sa providence. Nous suivons les progrès et les développements de la nature humaine, et ceux du plan de la rédemption : la première nous étant montrée sous toutes ses faces et dans les positions les plus diverses ; la seconde , la rédemption , présidant à tous les conseils de Dieu , accomplis en Christ , et se manifestant dans l'Evangile. En un mot, nous trouvons toutes les grandes questions (matérielles, morales ou spirituelles) qui ont occupé l'attention des sages de tous les temps résolues d'autorité et par des principes qui n'admettent pas d'appel. Nous possédons les décisions de la sagesse infinie comme bases de nos opinions et de nos actes , et ses promesses comme fondements de nos espérances.

Il n'est aucune page de la Bible A l'on ne puisse se demander, avec la certitude de rencontrer une réponse exacte et satisfaisante : Que nous enseigne-t-elle touchant l'homme ? ou touchant Dieu ? ou touchant la grande oeuvre de la rédemption ? ou touchant la restauration de la nature humaine dans sa dignité et clans sa félicité première ?

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SECTION Il. - La Bible est une révélation des vérités religieuses et spirituelles.

 

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65. Point de vue spécial des écrivains sacrés. - Si l'on se rappelle ce qui vient d'être dit de l'objet spécial de la Bible, on comprendra mieux certaines omissions qu'on y remarque, comparées à certains développements sur des points en apparence moins importants.

La Bible nous donne l'histoire du monde, comme « monde de Dieu, » et comme destiné à devenir un jour le royaume de son Fils. Elle ne nous parle de son origine que pour nous faire connaître, par ce qu'il a fait, le respect qui lui est dû ; la puissance de celui dont elle nous fait connaître la volonté; de qui nous sommes les créatures, afin que nous ne le confondions pas avec les idoles des païens qui sont, ou des êtres imaginaires, ou des parties de la création.

Tout le reste est écrit au même point de vue. C'est une histoire inspirée de la religion , et des autres évènements en tant qu'ils ont avec elle quelques rapports. Les nations idolâtres apparaissent dans ce livre, non à cause de leur importance intrinsèque, mais à cause de l'influence qu'elles ont exercée sur le peuple de Dieu, ou de l'influence que le peuple de Dieu a exercée sur elles. C'est ainsi que, depuis le premier péché, la prophétie et la narration nous conduisent de siècle en siècle , à travers toute une période de décadence et de transgressions, jusqu'à cette époque diversement caractérisée , mais rappelée sous les deux alliances, où « le Dieu des cieux établira un royaume qui ne sera jamais ébranlé. »

Que ces révélations historiques fournissent d'amples et nombreux matériaux pour l'étude , pour des réfutations même dans le cas où elles seraient erronées, c'est ce qui est évident. Il est évident aussi que, n'ayant jamais été réfutées , elles sont par le fait de leur antiquité et de leur étendue une présomption extrêmement forte de la vérité des Ecritures. Mais ce que nous avons à remarquer ici surtout, c'est le principe qui a présidé au choix des récits et le but particulier de l'ensemble. L'auteur se propose toujours de faire ressortir la vérité religieuse. Quoi que l'on étudie , il faut le faire en se rappelant ce principe , et se rappeler aussi que les faits passés sous silence ne sont omis que parce qu'ils n'étaient pas essentiels au but que l'auteur se proposait.

C'est Dieu en tant que saint , dans ses rapports avec l'homme en tant que pécheur, c'est Dieu et l'homme dans leur rapport avec Jésus-Christ en tant que Rédempteur, qui sont le thème constant , l'objet unique de la révélation; tout est raconté à ce point de vue, tout ce qui ne s'y rapporte pas est omis.

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§ 66. Exemples. - Qu'on prenne l'histoire du premier péché. Le but de ce récit est essentiellement moral. Il raconte les progrès et les conséquences de la tentation, et dirige nos pensées vers le Sauveur. On y voit la conviction du devoir, l'attrait du plaisir que le péché peut procurer, la conscience s'endormant peu à peu, l'espoir naissant d'une conciliation possible entre le plaisir et la conscience, la perspective de pouvoir pécher et d'éviter en même temps les conséquences du péché, le châtiment, la tentation devenant plus forte, la passion plus ardente, la conscience plus faible, jusqu'à ce qu'enfin. la volonté consente, et Pacte fatal s'accomplisse. On retrouve les mêmes phases dans toute transgression. Ainsi la leçon morale de la chute est comprise, quoiqu'un grand nombre de détails aient sans doute été omis.

L'histoire de Caïn nous fait voir les conséquences pratiques du péché ; l'histoire du déluge nous montre combien rapide et profonde a été la chute de l'humanité. Et cependant chaque parole de déplaisir qui tombe de la bouche de l'Eternel. est tempérée par une parole de miséricorde, comme pour nous préparer à comprendre cette double vérité, que Dieu tient en réserve un Rédempteur pour nous rendre la faveur divine , et un Saint-Esprit pour nous rendre la sainteté. De là, certains faits qui, au milieu d'un monde déchu, rappellent la perspective d'une restauration et jusqu'aux moyens qui seuls pourront l'amener. Abel, Seth, Enoch, Noé, sont des témoins vivants de la foi aux promesses de Dieu et de la sainteté qui l'accompagne. Ils invoquent le nom de l'Eternel, ils offrent de plus excellents sacrifices que leurs impies contemporains, ils marchent avec Dieu.

Après que le monde eut été repeuplé, le péché se montra sous d'autres formes. Les hommes se répandent sur la surface de la terre, et le plan de Dieu se modifie. Une famille particulière est faite le dépositaire de la volonté divine, et l'histoire générale se concentre autour de ses destinées. L'enfant de la promesse est choisi dans cette famille; ce n'est pas l'aîné et le favori, c'est le plus jeune. L'histoire de ses descendants nous est donnée, sous le double rapport de leur foi et de leur obéissance d'une part , et de l'autre de la venue du Messie. Il y a là un but prochain et un but final, mais tous deux ont une portée morale. Les institutions données à ce peuple préparent les doctrines de la croix, et nous avons en outre l'exemple de leurs péchés pour nous en détourner, celui de leur repentance pour l'imiter.

Bien des choses auraient pu être ajoutées aux récits inspirés; des questions d'art, d'histoire, de physique auraient pu être résolues , bien des difficultés auraient pu être levées, mais la révélation ne les aborde pas; elle ne s'écarte jamais de son objet unique.

Ainsi, l'Assyrie est mentionnée dans Gen., X, 11, 12 ; puis quinze siècles s'écoulent sans que l'Ecriture en reparle, jusqu'aux jours de Ménahem, roi d'Israël, ou pour la première fois nous voyons cette puissance idolâtre en contact avec le peuple de Dieu. Il n'est de même rien dit de l'Egypte entre les jours de Moïse et ceux de Salomon. L'histoire ancienne de ces deux peuples est extrêmement obscure, et la Bible eût pu rendre, par quelques détails, de grands services à la science; mais ces détails étaient inutiles au salut de l'homme comme à l'histoire de l'Eglise, et rien dans l'Ecriture n'est écrit pour nous distraire du grand objet pour lequel l'Ecriture nous a été donnée.

La même chose peut se dire des livres prophétiques. Ils sont tous ou moraux on messianiques, ou l'un et l'autre à la fois. Ils eussent pu être davantage sans que la preuve qu'ils offrent de la divinité des Ecritures en fût affaiblie. Le don prophétique et le don d'enseignement moral eussent pu être séparés, mais ils ne le sont pas. Tout ce qui, en fait «oracles, n'eût servi qu'à satisfaire notre curiosité naturelle est subordonné à la sainteté morale. Le prophète est en même temps le docteur , et l'histoire de l'avenir, qui est la prophétie , devient, comme l'histoire du passé, le message conducteur de la vérité évangélique et de la régénération spirituelle.

De même encore pour tout ce qui concerne le Christ, le Messie. Ce qui est dit de la dignité de sa personne a un rapport direct et constant avec nous , hommes pécheurs, et concerne notre salut. S'il apparaît comme la lumière du monde, c'est pour nous conduire dans le chemin de la paix ; s'il est l'Agneau de Dieu, c'est pour nous racheter par son sang ; s'il est monté aux cieux, c'est comme intercesseur pour nous auprès du Père. Nous l'appelons à juste titre le Fils de Dieu ; lui-même, plein de sympathie et rempli du sentiment de son oeuvre, aimait à s'appeler le Fils de l'homme, un nom que ses apôtres ne lui ont jamais donné.

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§ 67. Règles pratiques. - L'Ecriture-Sainte, révélation des vérités religieuses, écrite pour une nature déchue et coupable, ne doit donc être étudiée qu'au point de vue de la rédemption et de la sanctification. Sans doute, elle peut nous révéler d'autres vérités encore ; sans doute aussi la vérité qu'elle proclame peut nous frapper par sa grandeur et sa sublimité. Mais ce ne sont là que des choses secondaires. C'est pour enseigner, convaincre, corriger, instruire , que l'Ecriture a été inspirée. Toute étude peut être utile; une seule, celle-là, est nécessaire. C'est d'elle qu'il est écrit : « Embrasse l'instruction et ne la lâche pas ; garde-là, car c'est ta vie (Prov. , IV, 13). »

Il en résulte :

Que nous ne devons pas demander à l'Ecriture-Sainte autre ,chose que ce qu'elle veut bien nous donner. Il en est qui cherchent les morts parmi les vivants, dit lord Bacon, et qui cherchent dans la Bible des renseignements de philosophie naturelle ou de science humaine. D'autres voudraient lui arracher les secrets de Dieu , et l'interrogent sur un avenir dont les détails ni les temps ne nous ont point été révélés. La Bible refuse de répondre à ces questions, ou profanes, ou indiscrètes; elle ne répond qu'à cette seule question : Que dois-je faire pour être sauvé?

Le devoir du chrétien est de mettre en pratique toutes les vérités révélées, les appliquant à tous les détails de la vie. La foi ne peut se séparer des oeuvres. Il est mal de repousser la vérité; il est mal aussi de rejeter la morale évangélique; il n'est pas moins mal de les disjoindre en isolant l'une de l'autre. La vertu n'est complète que lorsqu'elle est en quelque sorte moulée sur la vérité.

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§ 68. La Bible n'est pas en désaccord avec la science. - De ce qui précède sur le but exclusif de la Parole de Dieu , l'on aurait tort de conclure que pour tout le reste elle participe des faiblesses humaines, et que dès qu'elle redescend de sa sphère céleste pour parler le langage des hommes, elle leur emprunte leurs erreurs et cesse d'être inspirée par la sagesse souveraine. Ce que nous ne serions pas en droit de lui demander, elle nous le donne encore dans son inépuisable richesse.

Alors que tous les anciens systèmes religieux ou philosophiques, alors que les sages de toutes les nations de l'antiquité, alors que les Pères de l'Eglise eux-mêmes fourmillent d'erreurs astronomiques ou géologiques, la Bible subit, sans en être ébranlée, l'examen de la science moderne, et révèle un auteur dont le regard a sondé les entrailles de la terre et les profondeurs des cieux.

Aristote, et après lui les Grecs et les Latins, ne voyaient au-dessus de leurs tètes qu'une voûte solide, pavée d'étoiles; ils considéraient le ciel comme quelque chose de ferme, firmamentum.

Les Orientaux admettaient une influence maligne des astres, de mauvaises étoiles, (désastre). Ils ne reconnaissaient que quatre corps simples qu'ils appelaient des éléments : le feu, l'air, la terre et l'eau , qui sont au contraire des corps composés. Mahomet enseignait que les montagnes ont été placées sur la terre pour la retenir et l'empêcher de bouger. Lactance disait de la rotondité de la terre que personne n'était assez dépourvu de sens pour y croire.

Combien n'est-il pas admirable que la Bible qui , certes, n'a pas eu pour mission de rien enseigner sur ces matières, soit cependant exempte de toute erreur de ce genre; bien plus, qu'elle trahisse une si parfaite connaissance de la vérité sur ces points toutes les fois qu'elle affirme et qu'elle parle.

La terre est un globe suspendu sur le néant (Esaïe, XL, 22. Job, XXVI, 7-10. Prov., VIII, 27). Les eaux ont leur équilibre, nécessaire à la stabilité des continents. L'air, dont jusqu'à Galilée on ignorait la pesanteur, a reçu de Dieu son poids (Job, XXVIII, 25). Les cieux sont l'étendue. La lumière est indépendante du soleil. La terre est pleine d'un feu intérieur. Si le soleil s'arrête à la voix de Josué, la lune doit s'arrêter aussi. Quand le Fils de l'homme apparaîtra, une moitié du monde sera livrée au travail, l'autre au sommeil ; pour l'une, il fera jour; pour l'autre, nuit. Le nombre des étoiles est innombrable comme le sable de la mer; Ptolémée en comptait mille vingt-six. L'unité de la race humaine, l'unité primitive de son langage sont constatés. Les époques géologiques sont racontées, et les révolutions du globe ressortent des récits de Moïse aussi savantes que des profondes recherches de Cuvier (1).

On peut, il est vrai, opposer à cette règle générale quelques exceptions (Job, IX, 6; XXXVIII, 6. Ps. CIV, 3. Prov., III, 20). Mais le langage poétique aime à décrire, les splendeurs de la nature telles qu'elles apparaissent bien plus que telles qu'elles sont en réalité. Ce langage vulgaire, même celui des savants, se conforme souvent à l'apparence. Et des assertions scientifiques jetées dans un livre religieux, au milieu d'un peuple et dans un siècle ignorant, bien loin de faire ressortir les vérités morales, eussent compromis leur influence sur l'âme et cette unité d'impression que la Bible aspire à produire.

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§ 68b. La Bible est d'accord avec l'expérience. - Les questions les plus abstraites, les grands principes de la philosophie morale, les lois de notre nature humaine ne sont pas indiquées avec moins d'autorité et de vérité dans le livre de celui qui sonde les coeurs et les reins. Elles ne sont exposées nulle part d'une manière formelle et dogmatique, mais elles sont supposées partout.

La philosophie a constaté depuis longtemps l'influence que la direction habituelle des pensées peut exercer sur le coeur, l'influence que peut exercer sur le caractère tout ce qui intéresse l'esprit. L'Ecriture-Sainte nous dit de même qu'une attention constante et fidèle aux vérités du christianisme est le grand moyen d'amener Mme à l'amour et à la pratique de la sainteté (1 Jean, IV, 10, 16, 19. Gal., II, 20. 1 Cor., XV, 2. 2 Cor., III, 18. 1 Tim., IV, 16. Ps. CXIX, 9-11. 1 Pierre, I, 22).

Les hommes qui pensent se sont bien des fois posé cette question : Comment se forment les croyances? La philosophie a répondu : En recherchant l'évidence et en méditant la vérité quand une fois elle a été reconnue. L'Ecriture-Sainte fait la même réponse. La croyance et le sentiment, la foi et l'amour sont les fruits, non de l'analyse ou des efforts que l'on peut faire pour se les procurer, mais de l'examen de la vérité et de la communion intérieure avec les objets qui réclament et méritent notre affection. La Bible nous appelle à considérer, à faire attention, nous assurant qu'une humble et patiente contemplation a pour fin la foi , et que la foi a pour résultats naturels les sentiments de sainteté et d'amour qu'elle peut seule développer. L'attention est souvent recommandée dans l'Ecriture par des préceptes et par des exemples (Ps. CXIX, 2. Prov., IV, 14. Actes, VIII, 6. Voyez encore Marc, IV, 24, 25; VIII , 18. Gal., V, 6. Josué, XXII, 5, etc.).

L'Ecriture a d'ailleurs soin d'ajouter que, quels que soient les moyens extérieurs employés, ils n'ont d'efficace que sous l'influence vivifiante et bénie du Saint-Esprit (Actes, XVI, 14; X, 44. Zach., XII, 10. Esaïe, XLII, 7. 1 Cor., II, 14. Ephés., I, 17, 18. 2 Pierre , I, 2 , 3. Gal. , V, 22).


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(1) Voyez Gaussen, Théopneustie, eh. IV, sect. VI. - Panchaud , La Bible et la science, moderne.