CENTRE EUROPEEN DE RECHERCHE ET D'APOLOGETIQUE

 


Chris Hollevoet

 
Résumé : Les fossiles "polystrates "ne sont pas les seuls faits occultés pour leur évidente incompatibilité avec la longue préhistoire évolutionniste, on trouve aussi des squelettes humains ou même des objets manufacturés inclus dans des couches datant du tertiaire, du secondaire et même du précambrien ! ... Telle est du moins la conclusion à laquelle sont parvenus deux scientifiques américains après 8 ans de recherche. Au passage, l'auteur examine la manière dont la communauté scientifique "traite" ces informations gênantes.

SCIENCE INTERDITE 1

 

 

Que feriez-vous si vous trouviez fortuitement un ustensile en fer inclus dans une roche ? Vous pourriez peut-être, insouciant, vous en débarrasser, ou bien penser que vous avez là, en main quelque chose de spécial qui nécessite la consultation d'un homme de sciences, de préférence géologue ou archéologue. Vous lui diriez alors où vous l'avez trouvé et dans quelles circonstances. Ce scientifique vous regarderait sans doute avec méfiance ou peut-être rirait-il de votre trouvaille. Il y a toutefois une petite chance qu'il réponde à votre attente, et qu'il examine les assises de la roche dans laquelle l'objet était enchâssé. Et probablement vous dira-t-il qu'il y a là un fait singulier qui ne cadre pas du tout avec cet objet : notamment qu'il est inclus dans une roche vieille de dizaines de millions d'années.

La théorie de l'Evolution ne tient-elle pas pour véridique qu'il y a deux millions d'années à peine que l'homme est apparu et qu'il a péniblement et progressivement développé ses aptitudes et ses moyens. Il n'y a même que depuis quelques milliers d'années qu'il dispose d'objets en fer.
Donc la découverte d'un objet utilitaire dans des couches géologiques vieilles de plusieurs dizaines de millions d'années est impossible... du moins en théorie.
Logiquement, on devrait conclure soit à l'inexactitude de la théorie évolutionniste et de son échelle des tempe géologiques avec ses périodes de dizaines voire de centaines de millions d'années, soit à l'inexactitude de l'interprétation de la découverte
celle-ci n'aurait pas été trouvée intacte "in situ" (dans la couche sédimentaire), aurait été truquée ou serait une imposture.
Avec un peu de chance, l'homme de science va rédiger un article sur cette trouvaille. Bien que l'objet fut découvert dans la roche, et que ceci fut certifié par un examen géologique effectué dans les règles, les collègues scientifiques trouveront comme par enchantement quantité d'arguments pour déclarer que cet objet courant n'a pas été enfoui au temps de la formation de la roche mais y est arrivé beaucoup plus tard. Somme toute, cette trouvaille sera mise de côté et tout simplement niée. La vie suivra son traintrain habituel. Il ne s'est rien passé. Aucune découverte n'a donc jamais contredit ou contrecarré la pensée évolutionniste.
Vous pouvez peut-être penser : "Ce récit anecdotique est évidemment fictif. Jamais on n'a trouvé d'objets manufacturés dans des couches vieilles de dizaines de millions d'années !!!"
Hélas pour la théorie de l'Evolution, et depuis longtemps déjà, on a fait bien des découvertes semblables.

Un marteau en fer dans des couches vieilles de dizaines de millions d'années

Ainsi a-t-on trouvé en Amérique, au centre du Texas, un marteau en fer dans un bloc de roche.2 Le manche y était encore, partiellement carbonisé. Le Dr Bowe, qui examina cette découverte, estima que les couches dans lesquelles on avait trouvé le marteau dataient, suivant la géologie conventionnelle, d'environ 130 millions d'années (période du Crétacé supérieur). Ces couches sont d'ailleurs les mêmes que celles dans lesquelles furent trouvées des empreintes de pas de dinosaures.
Le Dr Bowe fit examiner et analyser le marteau par différents physiciens de plusieurs laboratoires. Selon ces analyses le marteau se compose de fer (96,6 %), de souffre (0,74 %) et d'une combinaison de chlore (2,6 %).
Ce serait un étrange composé de Cl et de Fe, de structure métallique.

 

Fig. 1 : Un marteau en métal trouvé enclavé dans une roche présumée âgée de 130 millions d'années.

 

 

Il serait impossible aujourd'hui de fabriquer un tel alliage de fer. Selon le Dr. Bowe, le marteau aurait été enfoui avec la roche environnante et tous deux auraient subi une haute pression et une température élevée entraînant la carbonisation partielle du manche.

Le Dr Bowe a analysé toutes les données scientifiques du problème ; il est arrivé à la conclusion que, dans le centre du Texas, hommes et dinosaures vivaient à l'époque de formation de ces roches. Et si cela est vrai que penser de toute l'échelle des temps géologiques avec ses périodes se succédant les unes aux autres ?

Archéologie interdite

Mais, cela dit, peut-être serez-vous enclins à penser que de telles découvertes sont tout à fait exceptionnelles et donc qu'il n'est pas nécessaire d'en tenir compte dans l'élaboration d'une théorie. Néanmoins, s'agissant de science, une seule preuve contraire solidement établie suffit pour démontrer la fausseté d'une théorie ... fût-ce la théorie de l'Evolution. S'il s'agit bien d'une théorie scientifique, elle doit, elle aussi, être confrontée à ces découvertes exceptionnelles. Mais sont-elles réellement si exceptionnelles, ces découvertes ? Nous ne le pensons pas.

 

 

 

M. CREMO

En 1993 parut le livre "Forbidden Archeology, the Hidden History of' the Human Race" (Archéologie Interdite, l'Histoire cachée de l'Homme), écrit par deux scientifiques, M. Cremo et R. Thompson.3 Cette publication, une "brique" de 952 pages, est le fruit de 8 années d'intenses recherches à partir de communications et de rapports sur des squelettes humains et des outils découverts au cours des deux derniers siècles. A côté de commentaires critiques relatifs à diverses découvertes acceptées par la communauté scientifique, sont étudiées de multiples découvertes non acceptées, "hors normes". Selon Cremo et Thompson les évolutionnistes, avec leurs idées préconçues, s'arrangent pour que les découvertes "hors normes" soient niées et restent cachées à la communauté scientifique et à l'opinion publique. Ce "filtre du savoir " (knowlegde filter), machiné intentionnellement ou involontairement par les scientifiques, nous livre une image très fragmentaire des matériaux sur la base desquels a été édifiée la conception actuelle de l'origine de l'homme.

 

 

 

 

Dans leur livre, Cremo et Thompson exhument un nombre important de matériaux occultés indiquant que des hommes comme nous vivaient lors de la formation de dépôts sédimentaires dont la géologie conventionnelle dit qu'ils sont vieux de millions d'années. L"'Establishment" scientifique a pourtant rejeté ces matériaux, ou les a niés, ou ... oubliés. Pourquoi ? Parce qu'ils sont l'antithèse radicale de l'idée dominante sur l'origine de l'espèce humaine. Nous en donnerons ci-après quelques exemples.

Les squelettes de Castenedolo-Italie

En 1868, le professeur Guiseppe Ragazzoni, géologue et professeur à l'Institut Technique de Brescia, fouillait les couches du Pliocène d'une carrière proche de Castenedolo à 10 km au Sud-Est de Brescia. Tout à coup, dans un banc corallifère, il trouva une partie de crâne humain complètement remplie de débris de coraux solidement cimentés avec la glaise bleue-verte caractéristique de cette formation.
Surpris, il poursuivit sa recherche et découvrit des restes de cage thoracique et de membres. Visiblement tous ces os avaient appartenu à un homme moderne. Ragazzoni montra ces os à ses collègues, les géologues Stoppani et Curioni. Leur réaction fut pourtant tout à fait négative : "ils n'attachèrent pas beaucoup de foi aux circonstances de la découvertes et exprimèrent l'avis que ces os provenaient d'une inhumation récente."4
Cependant le professeur Ragazzoni était lui-même géologue, donc nullement profane dans l'identification des formations sédimentaires "in situ" ou des réarrangements possibles de ces couches par d'éventuels mouvements de terrain. Découragé par les réactions négatives de ses collègues, le professeur Ragazzoni inhuma les restes humains, non sans regret car - malgré leur avis négatif - il restait convaincu que ces matériaux : débris de squelettes, coraux, coquillages et glaise, avaient été injustement ignorés et rejetés.
Le professeur Ragazzoni se maintint au courant des fouilles de Castenedolo, notamment celles de janvier et février 1880 qui mirent au jour d'autres restes humains.
"Tous ces ossements étaient entièrement recouverts et imprégnés de glaise, de petits coraux, et de fragments de coquillages. Ceci infirmait les soupçons quant à leur provenance d'une quelconque sépulture, et corroborait par ailleurs le fait qu'ils avaient été transportés et rejetés par les vagues de la mer à marée descendante."5
Le 16 février 1880, on trouva même un squelette entier. Ragazzoni - vint immédiatement sur place et dirige& personnellement la fouille. Il donna aux ouvriers l'ordre "de procéder avec les plus grandes précautions afin de garantir la réalité des faits aussi clairement et exactement que possible". Contrairement aux précédentes découvertes, ce squelette n'était pas sur une couche corallienne mais bien plus haut, au milieu d'une couche de glaise bleue ! D'après Ragazzoni : "La couche de glaise bleue, épaisse de plus d'un mètre, a sa stratification uniforme intacte et ne montre aucun signe de perturbations ultérieures."6
Le crâne brisé et rempli de glaise bleu-vert fut reconstitué par le professeur Sergi, anatomiste à l'université de Rome ; il est identique, anatomiquement, au crâne d'une femme contemporaine.

 

 

Fig. 2 : Ce crâne d'allure contemporaine fut trouvé à Castenedolo, en 1880, dans une couche du Pliocène moyen datées de 3 à 4 millions d'années.

 

 

Le seul problème est que les couches dans lesquelles ce crâne et les autres squelettes furent trouvés, appartiennent à l'étage "Astien" du Pliocène. D'après les spécialistes, l'Astien date du Pliocène moyen, période remontant à environ 3 ou 4 millions d'années.
Ces découvertes ne furent donc jamais acceptées, parce qu'elles sont contraires à la théorie de l'Evolution selon laquelle les hommes modernes sont apparus il y a seulement quelques dizaines de milliers d'années.
Cremo et Thompson donnent dans leur livre bien d'autres exemples détaillés de découvertes dé squelettes d'hommes modernes à propos desquels, au plan scientifique, aucune réserve ne pourrait être faite sur leur authenticité (comme une inhumation ultérieure), mais qui; furent écartées parce qu'elles contredisent le modèle évolutionniste.

Ainsi :

* Un squelette humain d'allure contemporaine dans des couches compactes, datées de plus de 100.000 ans (Pléistocène moyen), à Galley Hill, près de Londres.
* Un squelette humain, de même type que le précédent, trouvé à Ipswich (Angleterre), daté de plus de 300.000 ans.
* Un maxillaire humain trouvé à Foxhall (Angleterre) dans la formation Red-Crag du Pliocène tardif, présumé vieux de plus de 2,5 millions d'années.
* Une vertèbre humaine et un fragment de mâchoire dans une roche du Pliocène, en Argentine.
* Différentes découvertes de vestiges de squelettes dans des bancs de graviers aurifères sur les monts de la Sierra Nevada de Californie (du Pliocène jusqu'à l'Eocène, datés de 9 à 55 millions d'années). Entre autres, le crâne de Calaveras.7
* Un squelette dans des couches de glaise de l'Eocène tardif, en Suisse ; un autre trouvé dans des couches du Miocène dans le Midi (France), etc, etc...

Des empreintes de pied à l'ère carbonifère

Outre ces restes de squelettes, des empreintes de pieds d'homme furent aussi trouvées. Dans de précédentes publications de "Leviathan" nous avions évoqué les empreintes de pieds trouvées dans des couches du Crétacé ancien de la Paluxy-River dans le Texas (Leviathan n° 2, janvier 97 p. l) et dans la formation Kayenta (Arizona) de l'âge du Jurassien ancien (présumé âgé de 200 millions d'années).8
Dans ces mêmes couches furent trouvées des empreintes de pattes de dinosaures.
Cremo et Thompson signalent dans leur livre (pp. 454-457) l'existence d'empreintes de pieds humains dans des couches du carbonifère supérieur datées à 320 millions d'années. Le professeur W.G. Burroughs, chef du département de Géologie à Berea (Kentucky), commente ainsi la découverte :

"Pendant le début de la période du Carbonifere supérieur (la période de formation du charbon) des êtres qui couraient sur leurs pattes arrières et avaient des pieds anthropoïdes laissèrent leurs traces sur une plage de sable dans le Comté de Rockcastel au Kentucky. C'était la période dénommée "ère des Amphibiens" où les seules pattes devraient être celles de quadrupèdes et ne présenter ni ressemblance ni traits communs avec des pieds humains. Mais à Rockcastel Jackson et dans quantités d'autres Comtés du Kentucky, et même dans certains lieux de Pennsylvanie, et jusqu'au Missouri inclus, on trouve des êtres avec des pieds nettement anthropoïdes, qui couraient sur leurs pattes arrières. L'auteur atteste personnellement l'existence de ces êtres au Kentucky. Avec l'aide du Dr C. W Gilmore, membre du Conseil de Gestion du Service de Paléontologie de Gewervelden, du Smithsonian Institute, il fut établi que de tels êtres vivaient an Pennsylvanie et au Missouri."9
Différentes traces furent découvertes, correspondant A de pieds gauches et droits. Chaque empreinte présentait cinq orteils, disposés comme ceux d'une personne marchant pieds nus.
Le professeur Burroughs note en outre que le pied, du talon à la pointe du grand orteil, mesure 9,5 pouces (24 cm) de long, avec un faible écart entre les diverses pistes.
Quant à la largeur, elle est de 4,1 pouces (10 cm) au talon et de 6 pouces (15 cm) au métatarse. Certains supposèrent que ces empreintes furent taillées dans la roche par des Indiens. A l'examen microscopique, le professeur Burroughs rejeta cette supposition : "les grains de sable dans les traces de pas sont plus serrés que ceux de la roche juste à côté des pas ; ceci à cause de la pression exercée par les pieds de ces êtres."10 Ce point fut confirmé par d'autres chercheurs. Le professeur Burroughs fit même examiner les traces de pas par un sculpteur. Même des macrophotos fort agrandies et des photos infra-rouges ne permirent pas de trouver un seul indice en faveur d'empreintes taillées ou sculptées.
En outre, il n'y a pas la moindre trace de pattes antérieures, et la distance entre deux empreintes successives est la même que chez l'homme.
Le professeur Burroughs, après en avoir délibéré avec d'autres scientifiques, donna une nouvelle dénomination savante à ces êtres non encore identifiés : "Phenanthropus mirabilis". Phenanthropus veut dire "ressemblant à l'homme" et mirabilis signifie "merveilleux" ! Il affirma : "Ils ressemblent très fort à l'homme. Voilà ce qui les rend si intéressants ; les livres n'affirment-ils pas que l'homme existe au plus depuis un million et demi d'années."11 Ainsi, la communauté scientifique décréta que ces empreintes devaient être celle de l'un ou l'autre amphibien inconnu. Ici encore, la science reste sur ses positions. Pourtant un amphibien marchant debout (avez-vous jamais vu une grenouille ou une salamandre allant de la sorte ?) et aussi grand qu'un homme, ne colle guère plus au schéma évolutionniste que l'existence d'hommes à l'ère carbonifère.

Empreintes de sandales dans des schistes du Cambrien

En 1968, William J. Meister, un employé collectionneur de trilobites trouva l'empreinte d'une sandale dans le "Wheeler Shale" près d'Antelope Spring, dans l'Utah. Cette empreinte analogue à une sandale, avec son négatif, apparut lorsqu'il cliva un bloc de schiste du Cambrien (soit plus de 505 millions d'années). Dans l'empreinte de la chaussure gît aussi un trilobite (voir figure). Les trilobites sont des arthropodes, animaux dont on dit qu'ils s'éteignirent à la fin du Permien (230 millions d'années). Dans les couches du Cambrien, ils sont si nombreux qu'on les utilise comme "fossiles caractéristiques" pour la datation relative des roches. Meister décrit ainsi l'empreinte : "Le talon s'enfonce plus profondément que le reste de la semelle (de 1/8ème de pouce, soit 0,5 cm). L'empreinte doit être celle d'un pied droit car la sandale est plus usée du côté droit."12
Comme on s'en doute, les scientifiques traitèrent cette découverte avec beaucoup de scepticisme et conclurent à une fantaisie de la nature. Thompson, un des auteurs de "Forbidden Archeology", alla personnellement trouver Meister dans l'Utah pour examiner l'empreinte.
Il constata la fraîcheur du schiste sur la surface du clivage, mais certainement d'autres investigations s'imposeraient avant d'apporter une réponse définitive.

 

 

Fig. 3 : Empreinte de sandale (empreinte à gauche, négatif à droite) avec un trilobite (agrandi au centre) plaqué dans une roche du Cambrien (supposée âgée de plus de 500 millions d'années).

 

 

Des objets d'usage courant dans des couches de plusieurs millions d'années d'âge.

Plus surprenant encore, le fait d'avoir découvert dans ces mêmes couches, sans trouver d'explication, des objets en pierre fabriqués par l'homme, dont des pointes de lances, une hache avec un trou pour le manche, et surtout, toujours en pierre, des mortiers et des pilons.
Voici la description des découvertes faites par J.H.Neale, conducteur de travaux, lors du percement d'un tunnel : "A une distance de 1400 à 1500 pieds (450 à 500 m) de la sortie du tunnel, Mr Neale vit une grande quantité de pointes de javelots, faites en pierre sombre, et de presque I pied (33 cm) de long. S'ensuivit un examen plus approfondi où lui-même trouva un petit mortier de 3 à 4 pouces (8 à 10 cm) de diamètre, de forme irrégulière. Ce dernier fut découvert à 2 pieds environ des pointes de javelots. Il trouva aussi un pilon bien formé qui est actuellement la propriété du Dr. R. I. Bromley et, tout près de là, un grand mortier."13
Ces deux dernières trouvailles sont représentées sur la figure ci-contre.

 

 

Fig. 4 : Ce pilon et ce mortier furent trouvés en Californie dans un tunnel creusé dans des couches de gravier supposées formées depuis 33 à 55 millions d'années.

 

 

Certains prétendent que ces objets proviennent d'Indiens qui les abandonnèrent dans de vieux puits de mines. Mais les mineurs chercheurs d'or n'auraient pas manqué de les remarquer. De plus, ceux qui creusent des tunnels savent combien les vieux puits de mines comblés de pierrailles peu compactes sont dangereux.
Des mineurs auraient-ils risqué leur vie dans de vieux puits sans avoir préalablement fait part du danger à leur chef ?

Le pilon "King"

Un de ces pilons fut même trouvé "in situ" dans un des tunnels par un éminent géologue, Clarence King, du Service géologique des Etats-Unis.
"On vit là des bancs de graviers aurifères compacts, durs, et - à l'évidence - intacts. En examinant cet affleurement dans la direction des fossiles, King vit l'extrémité brisée de ce qui semblait être une pierre cylindrique. A grand peine, il détacha la pierre hors du bloc de gravier où elle était fortement ancrée. Le retrait de l'objet laissa une empreinte parfaite dans sa gangue. L'objet semblait être un outil de pierre palle, sans doute un pilon."14
Becker fit son un rapport au Service géologique des USA et ajouta : "Mr King fut tout à fait convaincu que cet instrument en pierre se trouvait "in situ" (intact sur place dans l'assise géologique) et qu'il constituait un élément originel du banc de gravier. On peut difficilement imaginer une meilleure preuve de l'existence d'objets en pierre de l'époque pré-glaciaire dans des bancs de graviers aurifères."15
Or les couches géologiques de la "Table Mountain" où ce pilon fut découvert, sont présumées vieilles de plus de 9 millions d'années. La cause étant ainsi entendue, qu'est-il besoin d'ajouter ?
Dans leur livre de près de 1000 pages, Cremo et Thompson donnent encore des centaines d'exemples de découvertes "hors normes". Parfois même il s'agit de vestiges témoignant d'une culture élevée comme :

* Des caractères nettement graphiques gravés dans un bloc de marbre extrait d'une carrière à 20-25 mètres de profondeur.

* Un ongle enclavé dans un grès du "Dévonien inférieur" (Old Red Sandstone, prétendûment âgé de 360 à 408 millions d'années). L'ongle se trouvait la tête enchâssée dans le grès, avec son extrémité au dehors. Il ne pouvait donc avoir été ni enfoncé ni comprimé.

* Un fil d'or dans une roche du Carbonifère datée de 320 à 360 millions d'années.

* Un vase en métal dans un conglomérat du Précambrien (donc "âgé" de 500 millions d'années).

* Une chaîne en or trouvée dans un morceau de houille du carbonifère.

* Un pot en fer trouvé dans un bloc de houille du Carbonifère.
"Alors que j'étais en activité au "Municipal Electric Plant" à Thomas (Oklahoma) en 1912, déclara Rusch, je me trouvai en face d'un fort bloc de houille, trop volumineux pour pouvoir être enfourné tel quel. Je le cassai en morceaux à l'aide d'un marteau à fendre. Le pot en fer tomba du centre du bloc tandis que l'empreinte, la forme, restait visible dans la houille. Jim Stall (un employé de l'entreprise) fut témoin de la casse du bloc de houille et eut la preuve qu'il avait été extrait des mines de Wilburton (Oklahoma)."16
Le charbon extrait à Wilburton est daté de 312 millions d'années environ.

Des sphères de métal vieilles de 2,8 milliards d'années

Peut-être une des plus remarquables découvertes, ces boules de métal ! Elles furent trouvées en Afrique du Sud dans des roches du Précambrien (couches soi-disant vieilles de 2,8 milliards d'années). On les compte par dizaines et au moins fane d'elles comporte, sur la circonférence, 3 nervures parallèles (voir figure).

 

 

Fig. 5 : Sphère de métal, d'Afrique du Sud, comportant 3 jolies nervures parallèles (trouvée dans un sédiment précambrien daté d'environ 2,8 milliards d'années).

 

 

Roelf Marx, membre du Conseil de gestion du musée de Klerksdorp, où sont exposées plusieurs de ces boules, dit il leur propos : "Ces boules sont un grand mystère. Leur apparence donne à penser quelles ont été fabriquées par des hommes, mais, dans l'ère stratigraphique ou se formèrent les couches géologiques dont elles proviennent, il n'y avait pas encore de vie intelligente. Je n'ai encore jamais vu quelque chose d'aussi étrange."17
Pourrait-on imaginer, comme A.Bisschoff, professeur de géologie de (Université de Postchefstroom, que ces boules sont des "concrétions de limonite"?
La limonite est une sorte de minerai de fer. Une concrétion est la réunion - autour d'un noyau, en un corps compact plus ou moins parfait - de particules sédimentaires minérales. L'hypothèse de boules en limonite admise, resterait à résoudre le problème de leur dureté ; or ces sphères métalliques ne peuvent pas être entaillées, même avec une pointe d'acier trempé !

En outre les concrétions se présentent groupées, et leur forme est irrégulière ; mais ces sphères de métal, elles, sont parfaitement arrondies et se trouvent isolées. Enfin on n'a jamais trouvé de concrétions de limonite entourées de nervures régulières renflées dans la masse.
Ces exemples ne donnent qu'un échantillon des centaines de découvertes "hors normes" de restes de squelettes humains, d'empreintes de pieds ou d'objets usuels décrits dans le livre de Cremo et Thompson. Les auteurs affirment même avoir rencontré dans la littérature bien d'autres cas qu'ils espèrent inclure dans une édition ultérieure.

Jouons toutefois aux sceptiques et considérons que Cremo et Thompson se soient trompés dans 9 cas sur 10. Mais alors pourquoi, pour quelles raisons (dysfonctionnement, mauvaise plaisanterie...)? Resterait encore 1 cas sur 10, donc des dizaines de découvertes "anormales" radicalement contraires à la théorie de l'Evolution et aux échelles des temps géologiques qui en procèdent.
En outre d'autres auteurs aboutissent à la même conclusion. Ainsi Walter Brown, déclare :
"En divers temps et lieux, des objets faits par des hommes ont été trouvés enclavés dans des blocs de houille. A titre d'exemples : une punaise, une cuiller, un pot de fer, un outil en fer, une chaîne d'or de 8 carats et un vase en métal incrusté d'argent. Et encore beaucoup d'autres objets manifestement 'pas à leur place' furent trouvés profondément enclavés dans des roches : des ongles, une vrille, une curieuse pièce de monnaie, une figurine d'argile, un marteau typique et d'autres objets d'évidente facture humaine. Ces objections relatives aux millions d'années d'âge seraient inspirées par les techniques de datation propres à la théorie de l'Évolution. Manifestement, cela ne cadre pas."18

Conclusion

Il y a donc bien des indices pour affirmer que :

1) L'homme était déjà là depuis le tout début et, par conséquent, que

2) l'actuelle échelle des temps géologiques fondée sur la théorie de l'Évolution, avec ses centaines de millions d'années et ses différentes périodes successives (ères des poissons, des amphibiens, des reptiles, des mammifères et des hommes), est fausse.

En réaction à la découverte des empreintes de pieds d'anthropoïdes dans le Carbonifère, Ingalls, scientifique évolutionniste, déclare :
"Si l'homme ou son ancêtre simiesque ou même l'ancêtre mammifère avant celui-là, du temps de la période carbonifère, était imaginable dans peu me chaud quelle forme, alors toute la science actuelle de la géologie est totalement erronée, et tous les géologues peuvent bien prendre congé et devenir chauffeurs de camions."
Toutefois, plutôt que de prendre congé, ce que les scientifiques devraient faire c'est de confronter leur théorie à tous les faits, et, si nécessaire, adapter ou abandonner leur théorie. Actuellement il se passe tout le contraire. Les faits qui ne cadrent pas avec la théorie de l'Evolution sont éliminés.
La vraie science, conforme à la vérité, adapte sa théorie aux faits et non les faits à la théorie. Or il est manifeste que les faits rapportés ci-dessus cadrent parfaitement avec le modèle de la Création, selon lequel

1) Dès le commencement l'homme était présent, avec les archétypes des plantes et des animaux.

2) La majeure partie des roches sédimentaires et des fossiles (dont les humains) fut entièrement formée dans un passé récent quand se produisit un immense cataclysme, la catastrophe diluvienne.

Fossiles et roches se comprennent donc mieux avec une approche biblique de la géologie.

© Le Cep n° 9. 4ème trimestre 1999

 

 

 

 

 

1 Licencié en géologie, l'auteur édite en Flandres une revue dont le présent article est traduit (Leviathan n° 11, Avril 1999, Klein Potestraat 6, 3130 Betekom, Belgique).

2 Signalé dans un vidéo-film tiré d'images montrées sur la chaîne américaine NBC : "Companion Tape in The Mysterious Origin of Man", B.C. Video Inc., P.O. Box 97 Shelbume VT 05482.

3 Michael A. Cremo et Richard L.Thompson "Forbidden, Archenlogy. The Hidden History of the Human Race", 1993, 952 pages, 141 illustrations.

4 Ragazzoni (1880, p. 121), in "Forbidden Archeology", p. 423.

5 Ragazzoni (1880, p. 122), in "Forbidden Archeology", pp. 423 et 424.

6 Ibid.

7 Cf "Leviathan" n° 9, oct. 98.

8 Cf "Leviathan" n° 8, juillet 98, p. 7.

9 Burroughs, 1938, pp. 46-47, in "Forbidden Archeology", pp. 451-456.

10 Ibidem.

11 Previette, 1953, in "Forbidden Archeology", p. 457.

12 Meister, 1968, p. 98, in "Forbidden Archeology", p. 810.

13 Sinclair, 1908, pp. 117-118, in "Forbidden Archeology", p. 378.

14 Becker, 1891, pp. 193-194, in "Forbidden Archeology", p.383.

15 Ibidem.

16 Rusch, 1977, p. 201, in "Forbidden Archeology", p. 806.

17 "Forbidden Archeology", p. 813.

18 Walter T. Jr Brown. "In the Beginning. Compelling Evidence for the Creation and the Flood". Au commencement preuve bouleversante de la Création et du Déluge. 6ème édition 1995, 230 pages. Center for Scientific Creation, 5612 N. 20 th Place, Phoenix AZ 85016 V5, pp. 24-25.

19 Ingalls, 1940, p. 14, "Forbidden Archeology", p. 457.

 

 








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