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Chris
Hollevoet
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Résumé
: Les fossiles "polystrates "ne
sont pas les seuls faits occultés pour leur évidente
incompatibilité avec la longue préhistoire évolutionniste,
on trouve aussi des squelettes humains ou même des objets
manufacturés inclus dans des couches datant du tertiaire,
du secondaire et même du précambrien ! ... Telle
est du moins la conclusion à laquelle sont parvenus deux
scientifiques américains après 8 ans de recherche.
Au passage, l'auteur examine la manière dont la communauté
scientifique "traite" ces informations gênantes.
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SCIENCE INTERDITE 1
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Que feriez-vous si vous
trouviez fortuitement un ustensile en fer inclus dans une roche
? Vous pourriez peut-être, insouciant, vous en débarrasser,
ou bien penser que vous avez là, en main quelque chose
de spécial qui nécessite la consultation d'un homme
de sciences, de préférence géologue ou archéologue.
Vous lui diriez alors où vous l'avez trouvé et dans
quelles circonstances. Ce scientifique vous regarderait sans doute
avec méfiance ou peut-être rirait-il de votre trouvaille.
Il y a toutefois une petite chance qu'il réponde à
votre attente, et qu'il examine les assises de la roche dans laquelle
l'objet était enchâssé. Et probablement vous
dira-t-il qu'il y a là un fait singulier qui ne cadre pas
du tout avec cet objet : notamment qu'il est inclus dans une roche
vieille de dizaines de millions d'années.
La théorie de l'Evolution
ne tient-elle pas pour véridique qu'il y a deux millions
d'années à peine que l'homme est apparu et qu'il
a péniblement et progressivement développé
ses aptitudes et ses moyens. Il n'y a même que depuis quelques
milliers d'années qu'il dispose d'objets en fer.
Donc la découverte d'un objet utilitaire dans des couches
géologiques vieilles de plusieurs dizaines de millions
d'années est impossible... du moins en théorie.
Logiquement, on devrait conclure soit à l'inexactitude
de la théorie évolutionniste et de son échelle
des tempe géologiques avec ses périodes de dizaines
voire de centaines de millions d'années, soit à
l'inexactitude de l'interprétation de la découverte
celle-ci n'aurait pas été trouvée intacte
"in situ" (dans la couche sédimentaire), aurait
été truquée ou serait une imposture.
Avec un peu de chance, l'homme de science va rédiger un
article sur cette trouvaille. Bien que l'objet fut découvert
dans la roche, et que ceci fut certifié par un examen géologique
effectué dans les règles, les collègues scientifiques
trouveront comme par enchantement quantité d'arguments
pour déclarer que cet objet courant n'a pas été
enfoui au temps de la formation de la roche mais y est arrivé
beaucoup plus tard. Somme toute, cette trouvaille sera mise de
côté et tout simplement niée. La vie suivra
son traintrain habituel. Il ne s'est rien passé. Aucune
découverte n'a donc jamais contredit ou contrecarré
la pensée évolutionniste.
Vous pouvez peut-être penser : "Ce récit anecdotique
est évidemment fictif. Jamais on n'a trouvé d'objets
manufacturés dans des couches vieilles de dizaines de millions
d'années !!!"
Hélas pour la théorie de l'Evolution, et depuis
longtemps déjà, on a fait bien des découvertes
semblables.
Un marteau en
fer dans des couches vieilles de dizaines de millions d'années
Ainsi a-t-on trouvé
en Amérique, au centre du Texas, un marteau en fer dans
un bloc de roche.2 Le manche
y était encore, partiellement carbonisé. Le Dr Bowe,
qui examina cette découverte, estima que les couches dans
lesquelles on avait trouvé le marteau dataient, suivant
la géologie conventionnelle, d'environ 130 millions d'années
(période du Crétacé supérieur). Ces
couches sont d'ailleurs les mêmes que celles dans lesquelles
furent trouvées des empreintes de pas de dinosaures.
Le Dr Bowe fit examiner et analyser le marteau par différents
physiciens de plusieurs laboratoires. Selon ces analyses le marteau
se compose de fer (96,6 %), de souffre (0,74 %) et d'une combinaison
de chlore (2,6 %).
Ce serait un étrange composé de Cl et de Fe, de
structure métallique.
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Fig.
1 : Un marteau en métal trouvé enclavé dans
une roche présumée âgée de 130 millions
d'années. |
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Il serait impossible aujourd'hui
de fabriquer un tel alliage de fer. Selon le Dr. Bowe, le marteau
aurait été enfoui avec la roche environnante et
tous deux auraient subi une haute pression et une température
élevée entraînant la carbonisation partielle
du manche.
Le Dr Bowe a analysé
toutes les données scientifiques du problème ; il
est arrivé à la conclusion que, dans le centre du
Texas, hommes et dinosaures vivaient à l'époque
de formation de ces roches. Et si cela est vrai que penser de
toute l'échelle des temps géologiques avec ses périodes
se succédant les unes aux autres ?
Archéologie
interdite
Mais, cela dit, peut-être
serez-vous enclins à penser que de telles découvertes
sont tout à fait exceptionnelles et donc qu'il n'est pas
nécessaire d'en tenir compte dans l'élaboration
d'une théorie. Néanmoins, s'agissant de science,
une seule preuve contraire solidement établie suffit pour
démontrer la fausseté d'une théorie ... fût-ce
la théorie de l'Evolution. S'il s'agit bien d'une théorie
scientifique, elle doit, elle aussi, être confrontée
à ces découvertes exceptionnelles. Mais sont-elles
réellement si exceptionnelles, ces découvertes ?
Nous ne le pensons pas.
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M. CREMO
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En 1993 parut le livre
"Forbidden Archeology, the Hidden History of' the Human Race"
(Archéologie Interdite, l'Histoire cachée de l'Homme),
écrit par deux scientifiques, M. Cremo et R. Thompson.3
Cette publication, une "brique" de 952 pages, est le
fruit de 8 années d'intenses recherches à partir
de communications et de rapports sur des squelettes humains et
des outils découverts au cours des deux derniers siècles.
A côté de commentaires critiques relatifs à
diverses découvertes acceptées par la communauté
scientifique, sont étudiées de multiples découvertes
non acceptées, "hors normes". Selon Cremo et
Thompson les évolutionnistes, avec leurs idées préconçues,
s'arrangent pour que les découvertes "hors normes"
soient niées et restent cachées à la communauté
scientifique et à l'opinion publique. Ce "filtre du
savoir " (knowlegde filter), machiné intentionnellement
ou involontairement par les scientifiques, nous livre une image
très fragmentaire des matériaux sur la base desquels
a été édifiée la conception actuelle
de l'origine de l'homme.
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Dans leur livre, Cremo
et Thompson exhument un nombre important de matériaux occultés
indiquant que des hommes comme nous vivaient lors de la formation
de dépôts sédimentaires dont la géologie
conventionnelle dit qu'ils sont vieux de millions d'années.
L"'Establishment" scientifique a pourtant rejeté
ces matériaux, ou les a niés, ou ... oubliés.
Pourquoi ? Parce qu'ils sont l'antithèse radicale de l'idée
dominante sur l'origine de l'espèce humaine. Nous en donnerons
ci-après quelques exemples.
Les squelettes de Castenedolo-Italie
En 1868, le professeur
Guiseppe Ragazzoni, géologue et professeur à l'Institut
Technique de Brescia, fouillait les couches du Pliocène
d'une carrière proche de Castenedolo à 10 km au
Sud-Est de Brescia. Tout à coup, dans un banc corallifère,
il trouva une partie de crâne humain complètement
remplie de débris de coraux solidement cimentés
avec la glaise bleue-verte caractéristique de cette formation.
Surpris, il poursuivit sa recherche et découvrit des restes
de cage thoracique et de membres. Visiblement tous ces os avaient
appartenu à un homme moderne. Ragazzoni montra ces os à
ses collègues, les géologues Stoppani et Curioni.
Leur réaction fut pourtant tout à fait négative
: "ils n'attachèrent pas beaucoup de foi aux circonstances
de la découvertes et exprimèrent l'avis que ces
os provenaient d'une inhumation récente."4
Cependant le professeur Ragazzoni était lui-même
géologue, donc nullement profane dans l'identification
des formations sédimentaires "in situ" ou des
réarrangements possibles de ces couches par d'éventuels
mouvements de terrain. Découragé par les réactions
négatives de ses collègues, le professeur Ragazzoni
inhuma les restes humains, non sans regret car - malgré
leur avis négatif - il restait convaincu que ces matériaux
: débris de squelettes, coraux, coquillages et glaise,
avaient été injustement ignorés et rejetés.
Le professeur Ragazzoni se maintint au courant des fouilles de
Castenedolo, notamment celles de janvier et février 1880
qui mirent au jour d'autres restes humains.
"Tous ces ossements étaient entièrement recouverts
et imprégnés de glaise, de petits coraux, et de
fragments de coquillages. Ceci infirmait les soupçons quant
à leur provenance d'une quelconque sépulture, et
corroborait par ailleurs le fait qu'ils avaient été
transportés et rejetés par les vagues de la mer
à marée descendante."5
Le 16 février 1880, on trouva même un squelette entier.
Ragazzoni - vint immédiatement sur place et dirige&
personnellement la fouille. Il donna aux ouvriers l'ordre "de
procéder avec les plus grandes précautions afin
de garantir la réalité des faits aussi clairement
et exactement que possible". Contrairement aux précédentes
découvertes, ce squelette n'était pas sur une couche
corallienne mais bien plus haut, au milieu d'une couche de glaise
bleue ! D'après Ragazzoni : "La couche de glaise bleue,
épaisse de plus d'un mètre, a sa stratification
uniforme intacte et ne montre aucun signe de perturbations ultérieures."6
Le crâne brisé et rempli de glaise bleu-vert fut
reconstitué par le professeur Sergi, anatomiste à
l'université de Rome ; il est identique, anatomiquement,
au crâne d'une femme contemporaine.
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Fig.
2 : Ce crâne d'allure contemporaine fut trouvé à
Castenedolo, en 1880, dans une couche du Pliocène moyen datées
de 3 à 4 millions d'années. |
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Le seul problème
est que les couches dans lesquelles ce crâne et les autres
squelettes furent trouvés, appartiennent à l'étage
"Astien" du Pliocène. D'après les spécialistes,
l'Astien date du Pliocène moyen, période remontant
à environ 3 ou 4 millions d'années.
Ces découvertes ne furent donc jamais acceptées,
parce qu'elles sont contraires à la théorie de l'Evolution
selon laquelle les hommes modernes sont apparus il y a seulement
quelques dizaines de milliers d'années.
Cremo et Thompson donnent dans leur livre bien d'autres exemples
détaillés de découvertes dé squelettes
d'hommes modernes à propos desquels, au plan scientifique,
aucune réserve ne pourrait être faite sur leur authenticité
(comme une inhumation ultérieure), mais qui; furent écartées
parce qu'elles contredisent le modèle évolutionniste.
Ainsi :
* Un squelette humain d'allure
contemporaine dans des couches compactes, datées de plus
de 100.000 ans (Pléistocène moyen), à Galley
Hill, près de Londres.
* Un squelette humain, de même type que le précédent,
trouvé à Ipswich (Angleterre), daté de plus
de 300.000 ans.
* Un maxillaire humain trouvé à Foxhall (Angleterre)
dans la formation Red-Crag du Pliocène tardif, présumé
vieux de plus de 2,5 millions d'années.
* Une vertèbre humaine et un fragment de mâchoire
dans une roche du Pliocène, en Argentine.
* Différentes découvertes de vestiges de squelettes
dans des bancs de graviers aurifères sur les monts de la
Sierra Nevada de Californie (du Pliocène jusqu'à
l'Eocène, datés de 9 à 55 millions d'années).
Entre autres, le crâne de Calaveras.7
* Un squelette dans des couches de glaise de l'Eocène tardif,
en Suisse ; un autre trouvé dans des couches du Miocène
dans le Midi (France), etc, etc...
Des empreintes
de pied à l'ère carbonifère
Outre ces restes de squelettes,
des empreintes de pieds d'homme furent aussi trouvées.
Dans de précédentes publications de "Leviathan"
nous avions évoqué les empreintes de pieds trouvées
dans des couches du Crétacé ancien de la Paluxy-River
dans le Texas (Leviathan n° 2, janvier 97 p. l) et dans la
formation Kayenta (Arizona) de l'âge du Jurassien ancien
(présumé âgé de 200 millions d'années).8
Dans ces mêmes couches furent trouvées des empreintes
de pattes de dinosaures.
Cremo et Thompson signalent dans leur livre (pp. 454-457) l'existence
d'empreintes de pieds humains dans des couches du carbonifère
supérieur datées à 320 millions d'années.
Le professeur W.G. Burroughs, chef du département de Géologie
à Berea (Kentucky), commente ainsi la découverte
:
"Pendant le début
de la période du Carbonifere supérieur (la période
de formation du charbon) des êtres qui couraient sur leurs
pattes arrières et avaient des pieds anthropoïdes
laissèrent leurs traces sur une plage de sable dans le
Comté de Rockcastel au Kentucky. C'était la période
dénommée "ère des Amphibiens" où
les seules pattes devraient être celles de quadrupèdes
et ne présenter ni ressemblance ni traits communs avec
des pieds humains. Mais à Rockcastel Jackson et dans quantités
d'autres Comtés du Kentucky, et même dans certains
lieux de Pennsylvanie, et jusqu'au Missouri inclus, on trouve
des êtres avec des pieds nettement anthropoïdes, qui
couraient sur leurs pattes arrières. L'auteur atteste personnellement
l'existence de ces êtres au Kentucky. Avec l'aide du Dr
C. W Gilmore, membre du Conseil de Gestion du Service de Paléontologie
de Gewervelden, du Smithsonian Institute, il fut établi
que de tels êtres vivaient an Pennsylvanie et au Missouri."9
Différentes traces furent découvertes, correspondant
A de pieds gauches et droits. Chaque empreinte présentait
cinq orteils, disposés comme ceux d'une personne marchant
pieds nus.
Le professeur Burroughs note en outre que le pied, du talon à
la pointe du grand orteil, mesure 9,5 pouces (24 cm) de long,
avec un faible écart entre les diverses pistes.
Quant à la largeur, elle est de 4,1 pouces (10 cm) au talon
et de 6 pouces (15 cm) au métatarse. Certains supposèrent
que ces empreintes furent taillées dans la roche par des
Indiens. A l'examen microscopique, le professeur Burroughs rejeta
cette supposition : "les grains de sable dans les traces
de pas sont plus serrés que ceux de la roche juste à
côté des pas ; ceci à cause de la pression
exercée par les pieds de ces êtres."10
Ce point fut confirmé par d'autres chercheurs. Le professeur
Burroughs fit même examiner les traces de pas par un sculpteur.
Même des macrophotos fort agrandies et des photos infra-rouges
ne permirent pas de trouver un seul indice en faveur d'empreintes
taillées ou sculptées.
En outre, il n'y a pas la moindre trace de pattes antérieures,
et la distance entre deux empreintes successives est la même
que chez l'homme.
Le professeur Burroughs, après en avoir délibéré
avec d'autres scientifiques, donna une nouvelle dénomination
savante à ces êtres non encore identifiés
: "Phenanthropus mirabilis". Phenanthropus veut dire
"ressemblant à l'homme" et mirabilis signifie
"merveilleux" ! Il affirma : "Ils ressemblent très
fort à l'homme. Voilà ce qui les rend si intéressants
; les livres n'affirment-ils pas que l'homme existe au plus depuis
un million et demi d'années."11
Ainsi, la communauté scientifique décréta
que ces empreintes devaient être celle de l'un ou l'autre
amphibien inconnu. Ici encore, la science reste sur ses positions.
Pourtant un amphibien marchant debout (avez-vous jamais vu une
grenouille ou une salamandre allant de la sorte ?) et aussi grand
qu'un homme, ne colle guère plus au schéma évolutionniste
que l'existence d'hommes à l'ère carbonifère.
Empreintes
de sandales dans des schistes du Cambrien
En 1968, William J. Meister,
un employé collectionneur de trilobites trouva l'empreinte
d'une sandale dans le "Wheeler Shale" près d'Antelope
Spring, dans l'Utah. Cette empreinte analogue à une sandale,
avec son négatif, apparut lorsqu'il cliva un bloc de schiste
du Cambrien (soit plus de 505 millions d'années). Dans
l'empreinte de la chaussure gît aussi un trilobite (voir
figure). Les trilobites sont des arthropodes, animaux dont on
dit qu'ils s'éteignirent à la fin du Permien (230
millions d'années). Dans les couches du Cambrien, ils sont
si nombreux qu'on les utilise comme "fossiles caractéristiques"
pour la datation relative des roches. Meister décrit ainsi
l'empreinte : "Le talon s'enfonce plus profondément
que le reste de la semelle (de 1/8ème de pouce, soit 0,5
cm). L'empreinte doit être celle d'un pied droit car la
sandale est plus usée du côté droit."12
Comme on s'en doute, les scientifiques traitèrent cette
découverte avec beaucoup de scepticisme et conclurent à
une fantaisie de la nature. Thompson, un des auteurs de "Forbidden
Archeology", alla personnellement trouver Meister dans l'Utah
pour examiner l'empreinte.
Il constata la fraîcheur du schiste sur la surface du clivage,
mais certainement d'autres investigations s'imposeraient avant
d'apporter une réponse définitive.
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Fig.
3 : Empreinte de sandale (empreinte à gauche, négatif
à droite) avec un trilobite (agrandi au centre) plaqué
dans une roche du Cambrien (supposée âgée de
plus de 500 millions d'années). |
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Des objets d'usage
courant dans des couches de plusieurs millions d'années
d'âge.
Plus surprenant encore,
le fait d'avoir découvert dans ces mêmes couches,
sans trouver d'explication, des objets en pierre fabriqués
par l'homme, dont des pointes de lances, une hache avec un trou
pour le manche, et surtout, toujours en pierre, des mortiers et
des pilons.
Voici la description des découvertes faites par J.H.Neale,
conducteur de travaux, lors du percement d'un tunnel : "A
une distance de 1400 à 1500 pieds (450 à 500 m)
de la sortie du tunnel, Mr Neale vit une grande quantité
de pointes de javelots, faites en pierre sombre, et de presque
I pied (33 cm) de long. S'ensuivit un examen plus approfondi où
lui-même trouva un petit mortier de 3 à 4 pouces
(8 à 10 cm) de diamètre, de forme irrégulière.
Ce dernier fut découvert à 2 pieds environ des pointes
de javelots. Il trouva aussi un pilon bien formé qui est
actuellement la propriété du Dr. R. I. Bromley et,
tout près de là, un grand mortier."13
Ces deux dernières trouvailles sont représentées
sur la figure ci-contre.
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Fig.
4 : Ce pilon et ce mortier furent trouvés en Californie dans
un tunnel creusé dans des couches de gravier supposées
formées depuis 33 à 55 millions d'années. |
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Certains prétendent
que ces objets proviennent d'Indiens qui les abandonnèrent
dans de vieux puits de mines. Mais les mineurs chercheurs d'or
n'auraient pas manqué de les remarquer. De plus, ceux qui
creusent des tunnels savent combien les vieux puits de mines comblés
de pierrailles peu compactes sont dangereux.
Des mineurs auraient-ils risqué leur vie dans de vieux
puits sans avoir préalablement fait part du danger à
leur chef ?
Le pilon
"King"
Un de ces pilons fut même
trouvé "in situ" dans un des tunnels par un éminent
géologue, Clarence King, du Service géologique des
Etats-Unis.
"On vit là des bancs de graviers aurifères
compacts, durs, et - à l'évidence - intacts. En
examinant cet affleurement dans la direction des fossiles, King
vit l'extrémité brisée de ce qui semblait
être une pierre cylindrique. A grand peine, il détacha
la pierre hors du bloc de gravier où elle était
fortement ancrée. Le retrait de l'objet laissa une empreinte
parfaite dans sa gangue. L'objet semblait être un outil
de pierre palle, sans doute un pilon."14
Becker fit son un rapport au Service géologique des USA
et ajouta : "Mr King fut tout à fait convaincu que
cet instrument en pierre se trouvait "in situ" (intact
sur place dans l'assise géologique) et qu'il constituait
un élément originel du banc de gravier. On peut
difficilement imaginer une meilleure preuve de l'existence d'objets
en pierre de l'époque pré-glaciaire dans des bancs
de graviers aurifères."15
Or les couches géologiques de la "Table Mountain"
où ce pilon fut découvert, sont présumées
vieilles de plus de 9 millions d'années. La cause étant
ainsi entendue, qu'est-il besoin d'ajouter ?
Dans leur livre de près de 1000 pages, Cremo et Thompson
donnent encore des centaines d'exemples de découvertes
"hors normes". Parfois même il s'agit de vestiges
témoignant d'une culture élevée comme :
* Des caractères
nettement graphiques gravés dans un bloc de marbre extrait
d'une carrière à 20-25 mètres de profondeur.
* Un ongle enclavé
dans un grès du "Dévonien inférieur"
(Old Red Sandstone, prétendûment âgé
de 360 à 408 millions d'années). L'ongle se trouvait
la tête enchâssée dans le grès, avec
son extrémité au dehors. Il ne pouvait donc avoir
été ni enfoncé ni comprimé.
* Un fil d'or dans une
roche du Carbonifère datée de 320 à 360 millions
d'années.
* Un vase en métal
dans un conglomérat du Précambrien (donc "âgé"
de 500 millions d'années).
* Une chaîne en or
trouvée dans un morceau de houille du carbonifère.
* Un pot en fer trouvé
dans un bloc de houille du Carbonifère.
"Alors que j'étais en activité au "Municipal
Electric Plant" à Thomas (Oklahoma) en 1912, déclara
Rusch, je me trouvai en face d'un fort bloc de houille, trop volumineux
pour pouvoir être enfourné tel quel. Je le cassai
en morceaux à l'aide d'un marteau à fendre. Le pot
en fer tomba du centre du bloc tandis que l'empreinte, la forme,
restait visible dans la houille. Jim Stall (un employé
de l'entreprise) fut témoin de la casse du bloc de houille
et eut la preuve qu'il avait été extrait des mines
de Wilburton (Oklahoma)."16
Le charbon extrait à Wilburton est daté de 312 millions
d'années environ.
Des sphères
de métal vieilles de 2,8 milliards d'années
Peut-être une des
plus remarquables découvertes, ces boules de métal
! Elles furent trouvées en Afrique du Sud dans des roches
du Précambrien (couches soi-disant vieilles de 2,8 milliards
d'années). On les compte par dizaines et au moins fane
d'elles comporte, sur la circonférence, 3 nervures parallèles
(voir figure).
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Fig.
5 : Sphère de métal, d'Afrique du Sud, comportant
3 jolies nervures parallèles (trouvée dans un sédiment
précambrien daté d'environ 2,8 milliards d'années). |
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Roelf Marx, membre du Conseil
de gestion du musée de Klerksdorp, où sont exposées
plusieurs de ces boules, dit il leur propos : "Ces boules
sont un grand mystère. Leur apparence donne à penser
quelles ont été fabriquées par des hommes,
mais, dans l'ère stratigraphique ou se formèrent
les couches géologiques dont elles proviennent, il n'y
avait pas encore de vie intelligente. Je n'ai encore jamais vu
quelque chose d'aussi étrange."17
Pourrait-on imaginer, comme A.Bisschoff, professeur de géologie
de (Université de Postchefstroom, que ces boules sont des
"concrétions de limonite"?
La limonite est une sorte de minerai de fer. Une concrétion
est la réunion - autour d'un noyau, en un corps compact
plus ou moins parfait - de particules sédimentaires minérales.
L'hypothèse de boules en limonite admise, resterait à
résoudre le problème de leur dureté ; or
ces sphères métalliques ne peuvent pas être
entaillées, même avec une pointe d'acier trempé
!
En outre les concrétions
se présentent groupées, et leur forme est irrégulière
; mais ces sphères de métal, elles, sont parfaitement
arrondies et se trouvent isolées. Enfin on n'a jamais trouvé
de concrétions de limonite entourées de nervures
régulières renflées dans la masse.
Ces exemples ne donnent qu'un échantillon des centaines
de découvertes "hors normes" de restes de squelettes
humains, d'empreintes de pieds ou d'objets usuels décrits
dans le livre de Cremo et Thompson. Les auteurs affirment même
avoir rencontré dans la littérature bien d'autres
cas qu'ils espèrent inclure dans une édition ultérieure.
Jouons toutefois aux sceptiques
et considérons que Cremo et Thompson se soient trompés
dans 9 cas sur 10. Mais alors pourquoi, pour quelles raisons (dysfonctionnement,
mauvaise plaisanterie...)? Resterait encore 1 cas sur 10, donc
des dizaines de découvertes "anormales" radicalement
contraires à la théorie de l'Evolution et aux échelles
des temps géologiques qui en procèdent.
En outre d'autres auteurs aboutissent à la même conclusion.
Ainsi Walter Brown, déclare :
"En divers temps et lieux, des objets faits par des hommes
ont été trouvés enclavés dans des
blocs de houille. A titre d'exemples : une punaise, une cuiller,
un pot de fer, un outil en fer, une chaîne d'or de 8 carats
et un vase en métal incrusté d'argent. Et encore
beaucoup d'autres objets manifestement 'pas à leur place'
furent trouvés profondément enclavés dans
des roches : des ongles, une vrille, une curieuse pièce
de monnaie, une figurine d'argile, un marteau typique et d'autres
objets d'évidente facture humaine. Ces objections relatives
aux millions d'années d'âge seraient inspirées
par les techniques de datation propres à la théorie
de l'Évolution. Manifestement, cela ne cadre pas."18
Conclusion
Il y a donc bien des indices
pour affirmer que :
1) L'homme était
déjà là depuis le tout début et, par
conséquent, que
2) l'actuelle échelle
des temps géologiques fondée sur la théorie
de l'Évolution, avec ses centaines de millions d'années
et ses différentes périodes successives (ères
des poissons, des amphibiens, des reptiles, des mammifères
et des hommes), est fausse.
En réaction à
la découverte des empreintes de pieds d'anthropoïdes
dans le Carbonifère, Ingalls, scientifique évolutionniste,
déclare :
"Si l'homme ou son ancêtre simiesque ou même
l'ancêtre mammifère avant celui-là, du temps
de la période carbonifère, était imaginable
dans peu me chaud quelle forme, alors toute la science actuelle
de la géologie est totalement erronée, et tous les
géologues peuvent bien prendre congé et devenir
chauffeurs de camions."
Toutefois, plutôt que de prendre congé, ce que les
scientifiques devraient faire c'est de confronter leur théorie
à tous les faits, et, si nécessaire, adapter ou
abandonner leur théorie. Actuellement il se passe tout
le contraire. Les faits qui ne cadrent pas avec la théorie
de l'Evolution sont éliminés.
La vraie science, conforme à la vérité, adapte
sa théorie aux faits et non les faits à la théorie.
Or il est manifeste que les faits rapportés ci-dessus cadrent
parfaitement avec le modèle de la Création, selon
lequel
1) Dès le commencement
l'homme était présent, avec les archétypes
des plantes et des animaux.
2) La majeure partie des
roches sédimentaires et des fossiles (dont les humains)
fut entièrement formée dans un passé récent
quand se produisit un immense cataclysme, la catastrophe diluvienne.
Fossiles et roches se comprennent
donc mieux avec une approche biblique de la géologie.
©
Le Cep n° 9. 4ème trimestre 1999
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1
Licencié en géologie, l'auteur édite en Flandres
une revue dont le présent article est traduit (Leviathan
n° 11, Avril 1999, Klein Potestraat 6, 3130 Betekom, Belgique).
2
Signalé dans un vidéo-film tiré d'images
montrées sur la chaîne américaine NBC : "Companion
Tape in The Mysterious Origin of Man", B.C. Video Inc., P.O.
Box 97 Shelbume VT 05482.
3
Michael A. Cremo et Richard L.Thompson "Forbidden, Archenlogy.
The Hidden History of the Human Race", 1993, 952 pages, 141
illustrations.
4
Ragazzoni (1880, p. 121), in "Forbidden Archeology",
p. 423.
5
Ragazzoni (1880, p. 122), in "Forbidden Archeology",
pp. 423 et 424.
6
Ibid.
7
Cf "Leviathan" n° 9, oct. 98.
8
Cf "Leviathan" n° 8, juillet 98, p. 7.
9
Burroughs, 1938, pp. 46-47, in "Forbidden Archeology",
pp. 451-456.
10
Ibidem.
11
Previette, 1953, in "Forbidden Archeology", p. 457.
12
Meister, 1968, p. 98, in "Forbidden Archeology", p.
810.
13
Sinclair, 1908, pp. 117-118, in "Forbidden Archeology",
p. 378.
14
Becker, 1891, pp. 193-194, in "Forbidden Archeology",
p.383.
15
Ibidem.
16
Rusch, 1977, p. 201, in "Forbidden Archeology", p. 806.
17
"Forbidden Archeology", p. 813.
18
Walter T. Jr Brown. "In the Beginning. Compelling Evidence
for the Creation and the Flood". Au commencement preuve bouleversante
de la Création et du Déluge. 6ème édition
1995, 230 pages. Center for Scientific Creation, 5612 N. 20 th
Place, Phoenix AZ 85016 V5, pp. 24-25.
19
Ingalls, 1940, p. 14, "Forbidden Archeology", p. 457.
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