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		Les Fossiles  [ Page 2 ] Ironiquement, en ce qui concerne la question des origines, la vision scientifique à tendance à tourner en rond. Alors que le catastrophisme a été rejeté par les tenants de l'évolutionnisme, de nombreux scientifiques y reviennent aujourd'hui -- comme ils reviennent d'ailleurs au récit biblique du déluge -- pour expliquer un grand nombre d'aspects de la colonne géologique et des archives fossiles. L'universalité du déluge est l'une des caractéristiques suscitant l'incrédulité de l'esprit scientifique moderne. On raille souvent l'idée que Dieu ait pu détruire le monde entier par un déluge et que les formes de vie existant aujourd'hui descendraient des créatures marines ayant survécu à la catastrophe, tandis que les animaux terrestres seraient les survivants de ceux qui seraient entrés dans l'arche. Il est intéressant de noter que la Bible fait allusion à l'existence d'un tel état d'esprit dans les derniers jours : " Sachez avant tout, que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs pleins de raillerie, qui marcheront selon leurs propres convoitises et diront : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts (se sont endormis, Darby, NDT), tout demeure comme depuis le commencement de la création. En effet, ils oublient volontairement qu'il y eut, autrefois, des cieux et une terre qui, du milieu de l'eau et formée par l'eau, surgit à la parole de Dieu, et que, par les mêmes causes, le monde d'alors périt submergé par l'eau ; mais, par la même parole, les cieux et la terre actuels sont gardés en réserve pour le feu, en vue du jour du jugement et de la perdition des impies. " (2 Pierre 3.3-7) La Bible n'est pas la seule à parler d'un déluge universel. On trouve le récit d'un déluge d'une ampleur mondiale dans le folklore de pratiquement toutes les civilisations et ceci sur tous les continents (Herbert S. Robinson & Knox Wilson, Myths and legends of all nations, New York, Bantam Books, 1950). Il existe en effet des indices clairs indiquant que la terre a été entièrement et universellement recouverte d'eau - indices qui ne peuvent être facilement ignorés. Notamment : De gigantesques cimetières fossiles de plantes et d'animaux de toute évidence ensevelis là par déplacement d'eau. De vastes dépôts de sédiments (près des trois-quarts de la surface exposée de la terre est recouverte de dépôt de roches sédimentaires) suggèrent que la terre s'est trouvée recouverte d'eau sur une grande échelle. On trouve des dépôts de craie sur la terre entière. La craie se forme à partir de squelettes de protozoaires unicellulaires marins et d'algues qui ne subsistent que dans une eau relativement peu profonde. Dans les océans profonds, le carbonate de calcium de ces squelettes se dissout en descendant vers le fond. Les dépôts de craie indiquent donc qu'une mer relativement peu profonde a recouvert le globe. On trouve des dépôts de craie datant de la même période dans de nombreuses régions d'Amérique du Nord, d'Australie, d'Europe, d'Asie et d'Afrique et tous ces dépôts reposent sur le même type de grès glauconitique (Derek V. Ager, The nature of the stratigraphic record, 2nde Ed., London MacMillan Press Ltd., 1983). Pour que ces facteurs soient aussi universels, il aura fallu des conditions semblables sur toute la terre. Les vastes gisements de charbon et de pétrole du monde sont également le signe d'une inondation gigantesque. Aucun phénomène actuel ne peut, même de loin, évoquer l'ampleur de la catastrophe nécessaire pour justifier un ensevelissement de plantes et autres matières organiques d'une telle envergure. - Dr. Walter J. Veith < Page Précédente [ 1 ] [ 2 ] [ 3 ] [ 4 ] [ 5 ] Page Suivante >	.
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