Les Fossiles
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L'ordre des
séquences fossiles
Les
trois ères géologiques (Paléozoïque, Mésozoïque
et Cénozoïque) sont caractérisées par des
assemblages fossiles différents. L'ère paléozoïque
est connue pour l'abondance de sa vie marine, des amphibiens et des
reptiles. Elle est aussi connue pour ses vastes gisements de charbon,
composés en grande partie de plantes disparues telles que prêles
géantes, fougères, plantes sans graines et mousses.
L'ère
mésozoïque est connue pour ses dinosaures et nombreux
autres reptiles. A la fin de cette ère, nous avons les vastes
dépôts de craie évoqués plus haut. Il n'est
donc pas surprenant que la fin de celle-ci soit associée à
des disparitions massives. Dans le modèle du déluge,
cette ère correspondrait à la fin de la période
diluvienne avant la ré-émergence des continents hors
de l'eau recouvrant la terre.
On
trouve à l'ère cénozoïque d'abondants fossiles
de mammifères et d'oiseaux. Les plantes de cette période
sont essentiellement semblables aux espèces existant aujourd'hui.
Pourquoi
cet ordre particulier des séquences fossiles, interprété
comme une évolution progressive des organismes les plus simples
aux plus complexes ?
The type
of fossil found in the various layers changes as one ascends the
geological column, from invertebrates, fish, amphibians and reptiles,
to the mammals and birds in the uppermost strata. This order in the
fossil record is one of the prime evidences used by scientists to
establish evolution as a fact. However, the sequence is not from
simple organisms to complex organisms (there is no such thing as a
"simple" organism in biological terms), but rather from
marine sessile to pelagic (free-swimming) to terrestrial.
Les
types de fossiles que l'on trouve dans les différentes couches
changent au fur et à mesure que l'on remonte le long de la
colonne géologique, des invertébrés, poissons,
amphibiens et reptiles aux mammifères et oiseaux dans la strate
la plus élevée. Cet ordre des archives fossiles est
l'une des principales preuves utilisées par les scientifiques
pour établir l'évolution comme un fait. Cependant, ces
séquences n'évoluent pas de l'organisme le plus simple
au plus complexe (en termes de biologie, il n'existe pas d'organisme
" simple "), mais plutôt des sessiles marins aux organismes
pélagiques (nageant librement), puis aux animaux terrestres.
Le fait est donc qu'on ne trouve dans la colonne géologique
rien qui ressemble à un organisme simple et indifférencié
prouvant un développement des organismes du simple au complexe.
George Gaylord Simpson, partisan célèbre de la thèse
évolutionniste, avait déjà témoigné
de ce fait en déclarant dans son ouvrage The meaning of
Evolution :
"
On a suggéré que tous les animaux sont maintenant spécialisés
et que les formes indifférenciées dont sont issues les
principales transformations évolutives sont absentes. En réalité,
tous les animaux ont toujours été plus ou moins spécialisés
et une forme de vie véritablement indifférenciée
est simplement un mythe ou une abstraction. "
Les
premiers organismes du registre fossile étaient donc complexes
et nous n'avons aucune preuve du phénomène évolutif
exigé par l'évolutionnisme. Il a certes existé
de nombreux organismes tels que les trilobites et les ammonites actuellement
disparus, mais cela ne les rend pas primitifs pour autant. Ils étaient
tout aussi complexes que les organismes vivants actuels. En fait,
le registre fossile témoigne d'une impressionnante richesse.
Curieusement, la plupart des organismes du passé étaient
beaucoup plus grands et impressionnants que les animaux actuels, même
au sein d'une même espèce. En réalité,
le registre fossile est, à cet égard, plutôt l'expression
d'une régression que d'une évolution !
De
nombreuses raisons autres qu'une évolution progressive pourraient
être citées pour justifier l'ordre des séquences
fossiles. Les séquences allant du sessile à l'organisme
nageant librement, puis à l'animal terrestre, indiquent l'existence
de zones écologiques graduellement détruites, comme
on peut l'illustrer par un exemple très simple. Si un bulldozer
recouvrait rapidement de terre une mare à canards, les organismes
de celle-ci seraient ensevelis selon un certain ordre. Les vers et
escargots vivant au fond seraient en bas, les poissons plus haut et
les canards tout en haut. Ces séquences représenteraient
les zones écologiques où vivaient ces animaux et certainement
pas l'ordre de leur évolution. C'est la même chose pour
l'ordre des séquences fossiles. Et certes, des assemblages
fossiles se sont produits selon une séquence que l'on retrouve
aujourd'hui dans les zones écologiques actuelles. L'aptitude
ou non à flotter serait également à l'origine
de zones écologiques. Les mammifères et les oiseaux
flottent parce qu'ils gonflent, ou à cause de l'air piégé
dans leurs plumes ou leurs poils, d'où leur présence
dans les couches supérieures. Les gisements de charbon reflètent
ce même phénomène. Les veines de charbon du Paléozoïque
sont principalement composées d'espèces non flottantes,
tandis que dans les strates supérieures, on retrouve des espèces
pouvant flotter.
Aucun
modèle ne donne toutes les réponses, mais celui du déluge
explique de façon très satisfaisante les séries
du registre fossile.
- Dr.
Walter J. Veith
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