Les Fossiles
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Les
séquences évolutionnaires
Les
arbres fossilisés qui ornent nos manuels d'école sont
basés sur des déductions et non sur des preuves de fossiles.
Les séquences évolutionnaires sont des séquences
morphologiques et ne reflètent pas nécessairement les
séquences de traces paléontologiques.
Etant
donnée la nature des traces fossiles, de nombreuses espèces
auraient été contemporaines ce qui signifie qu'elles
auraient vécu à la même époque. Les scientifiques
acceptent qu'une espèce ait pu évoluer puis continue
d'exister sans changer pendant que d'autres espèces aient pu
évoluer à partir des premières. Le coelacanthe
en est un exemple. Un fossile vivant qui a survécu inchangé
jusqu'à aujourd'hui, alors que les hauts vertébrés
sont supposés avoir évolué à partir d'organismes
semblables.
Etant
donnée la nature contemporaine de nombreuses espèces,
les scientifiques sont contraints de rassembler les morceaux du puzzle
évolutionnaire à partir de ce qui leur est accessible.
Les fossiles sont alors disposés en séquences cohérentes
selon leur morphologie et les critères du chercheur.
La
séquence peut être éminemment logique étant
donné le paradigme évolutionnaire du chercheur, mais
elle n'a pas nécessairement besoin d'être juste. Pour
illustrer cela, utilisons une simple analogie. Supposons qu'un chercheur
ait un sac rempli de crânes de chiens, mais qu'il n'ait jamais
vu de chiens vivants et qu'il ne sait rien de leurs origines, comment
les disposerait-il si on lui demandait d'établir une séquence
représentant leur possible évolution ? La séquence
la plus logique serait de la taille la plus petite à la plus
grande, et il ferait probablement quelques branches parallèles
pour les crânes de taille similaire. Bien que cela soit éminemment
logique, la séquence serait totalement erronée, car
le chien n'a pas évolué du plus petit au plus grand,
mais cela reflète les extrêmes des variations génétiques
au sein du patrimoine héréditaire. Les chiens se sont
en fait développés du centre vers l'extérieur
avec les canidés sauvages comme point de départ. Le
paléontologue souffre de contraintes similaires comme notre
chercheur hypothétique. Il est aussi confronté à
des os d'animaux émanant souvent des mêmes strates et
il lui faut les disposer sans avoir vu de spécimens vivants
et ne connaissant pas leur origine.
Une
étude des plus grands groupes vivants et de leurs ancêtres
montre en fait que leurs lignes ancestrales ne se relient pas pour
former un arbre, mais qu'elles peuvent être tracées en
lignes parallèles, souvent inchangées sauf pour la taille,
sans lien avec aucune autre forme de vie. Comme évoqué
plus tôt, nous avons affaire à des pelouses évolutionnaires
et non des arbres.
Comme
la théorie de l'évolution se base sur des liens, cependant,
les scientifiques sont obligés de combler ces fossés
par des intermédiaires hypothétiques qui n'apparaissent
pas dans les traces fossiles. Le lignage parallèle est cohérent
avec le paradigme de la création de même qu'avec les
traces fossiles.
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